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k'weit niveau 4Age: 45 Annecy Arme(s): Classique
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Enfin, j'ai pas dit qu'il fallait faire que de la paille non plus.
Enlever le grain d'orge (et d'autres solutions) sont possibles !
En tout cas, je pense que chacun réagit à sa façon et qu'il n'y a pas une solution unique. A chacun de trouver la ou les siennes.
Moi c'est un peu de paille, plus de grain d'orge, se dire que la technique est bonne, travailler la technique, compter jusqu'à 3 à partir de l'encrage pour lâcher au + tard, ... |
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| CenterArc Archerieniveau 5 Arme(s): classique et poulies
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| E=cap a écrit: | De la paille j’en ai bouffé pendant 20 ans inutilement car une fois de retour devant la cible, les mêmes problèmes reviennent ou demeurent.
Ce n’est pas en se mettant un voile devant les yeux et en faisant l’autruche que l’on avance.
J’ai mis très longtemps à comprendre et je ne tombe plus dans le piège. Je ne dis pas qu’il ne faut jamais tirer relaxe dans la paille, cela fait du bien, mais pas plus d’un pourcent du volume d’entrainement. Quand j’entends des entraineurs qui prônent la paille comme seul remède à toutes les pathologies voir comme méthode d’apprentissage unique, cela me fait froid dans le dos. C’est comme si l’on apprenait à devenir pilote de rallye en ne roulant qu’en ligne droite !
Il y a bien d’autres possibilités pour régler ces bizarreries du cerveau :
- Augmenter la taille du viseur
- ôter le grain d’orge
- Baisser de puissance d’arc pendant un moment
- Modifier la taille de la cible
- Tirer à une distance sans référentielle (16 mètres, 44 mètres, 64 mètres…);
- Réduire le temps de visée à 3 secondes
- Viser le bleu à 11 heures sans régler le viseur
- Chercher à viser le jaune mais en déréglant son viseur pour grouper dans le bleu
- Augmenter la cadence de tir, 6 flèches en 1 minute
- Tirer à 2 mètres avec de très petites cibles
- Placer le viseur en gros dans la cible et fermer les yeux juste avant de lâcher
- Travailler uniquement la continuité sans chercher à bloquer le viseur en cible
- Rechercher a quelle distance vous pouvez réaliser votre objectif par exemple 250 points sur cible de 40 cm lorsque l’on est à 10 m puis reculer d’un mètre à chaque fois que l’objectif est atteint.
- Tirer avec un baladeur
- Aller faire du footing pendant 2 semaines à la place d’aller tirer à l’arc pour oublier son stress
- Faire un plan d’entrainement réalisable pour se sortir de ce mauvais pas et s’y tenir
- Changer un accessoire sur son arc pour dévier son attention ou trouver un nouveau confort
- Tirer avec un arc de gaucher pour un droitier ou l’inverse pour un gaucher et redécouvrir une sensation de facilité en reprenant son arc
- Changer de hauteur de grip toujours pour obtenir une sensation différente que celle que l’on connaît et qui est en situation d’échec temporairement
- Toute nouveauté qui peut remotiver est bonne à prendre, car on se retrouve à la limite de la dépression quand cela arrive.
- Relire la littérature qui parle des bases du tir à l’arc, chercher à tirer avec le dos si ce n’est pas déjà le cas
- modifier son allonge
- Eviter le bar etc…
Tout est question de référentiel, qui je suis, quel est mon niveau aux yeux des autres, quels sont mes objectifs, mes rêves.
Un débutant n’a jamais ce genre de problème car il n’a pas de référentiel.
C’est souvent lié à vouloir péter plus haut que son c… mais heureusement ça se soigne très bien mais pas en faisant que de la paille. |
+ 1111111111111111111111111111111111111111111
Tout est dit
_________________
http://centerarcarcherieblog.wordpress.com // Faites-y un tour vous ne serez pas déçu !  |
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| kiki32niveau 5 Arme(s): classique
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Comme le décrit si bien E=cap pour l'avoir vécu, si les résultats sont excellent, on porte vite le poids du succès. Si on investi "moi = champion" et si on n'est plus champion, que devient moi ? Sans une préparation psychologique spécifique à la compétition, difficile d'être un héros tous les jours...
Dans le petits livret "les 7 conseils capitaux à tous ceux qui enseignent le tir à l'arc". Consigne 2 : Proposer des situations d'entrainements. Page 8, le tir sur blason : "Tous les archers qui réduiraient la qualité de leur action (la continuité, les placements et le lâcher) au détriment d'une trop grande attention sur la visée (recherche de stabilité du viseur) et de l'attente du résultat de la flèche en cible, devront retourner sur un visuel." Et à la fin : "Privilégiez toujours l'action sur la visée."
Question : sur le fond, le target panic n'est-il pas un problème de visée au détriment de l'action ?
Quand à la paille : Page 7, le tir sur la paille : "Le tir sur la paille est la situation qui est la plus fréquente à l'entraînement."
sources : http://www.evenements-sportifs.com/ffta-fr/doc/7Conseilscapitauxre.pdf |
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| E=cap Rédacteur Age: 60 Le même depuis 34 ans Arme(s): Classique
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Le sujet est le target panic, je n’ai jamais dit que faire de la paille était inutile, tout dépends du niveau d’acquisition de la technique de tir. Un tireur qui est en progression et qui recherche de nouveaux appuis, une ouverture plus grande ou toutes modifications substantielles de sa posture, doit travailler sans cible pour se concentrer uniquement sur son geste et l’automatiser si possible devant un miroir.
Mais dans le cas d’un target panic, le tireur a normalement construit sa séquence de tir et se retrouve à un moment où il en veut plus et son niveau technique n’est pas en adéquation avec le niveau souhaité, c’est souvent à ce moment là que les problèmes de visées arrivent car l’archer veut compenser par la recherche d’une stabilité accrue du viseur en cible.
Un très grand archer italien Ilario Di Buo a vécu ce problème aux championnats du Monde en 1985. Il était en pleine progression et avec une technique hérétique, sur son premier fita, il est parmi les dix premiers et lors du quatrième jour aux courtes distances, il en veut trop et termine son 30 mètres en tirant ses flèches dans l’herbe, résultat 200 points de moins qu’au premier 4D. 25 ans après il est toujours là mais il tire maintenant avec le dos, ce qui évite beaucoup d’avoir le panic target ou l’impossibilité de cliquer.
Un des remèdes les plus sûr est de tirer complètement avec le dos car une fois cette technique assimilée et entretenue, car c’est un art volatil, le risque d’avoir ce type de pathologie diminue exponentiellement.
L’action de tirer une flèche avec le dos est très peu consommatrice en énergie, les muscles du dos étant extrêmement puissants.
Les doigts de la main de corde deviennent de simples crochets, la visée est naturellement plus stable, et la décision renforcée ainsi que la confiance. Mais c’est un énorme travail ! |
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