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CédricG Administrateur Age: 47 Morsang sur Orge (91) Arme(s): Classique
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Je rentre d'un concours, premier de la saison où je ne sors pas du spot, et où j'ai eu la sensation de retrouver enfin l'équilibre entre la répulsion de l'épaule d'arc et la traction de l'épaule de corde. Un peu comme si enfin tous les points de pression étaient alignés, que tout se mettait enfin en place.
Résultat : plus de facilité à poser le geste, même s'il manque encore de confiance.
Et là les petits défauts, les petits coups de bras d'arc, les décoches un peu foireuses perdent largement de leur importance, parce que tout est dans l'axe, donc l'erreur se dilue, devient presque négligeable. Autre point, j'ai retrouvé le coup de bras qui sauve un tube.
Je sais que je reprend un sujet éternel, mais j'ai la sensation qu'une fois cet équilibre compris et maitrisé, une fois qu'on peut le répéter dans n'importe quelle position, tout le reste n'est que pratique et mental, et qu'on peut zapper un certain nombre de choses, rendre le tir très simple.
Mais comment travailler ce geste en particulier?
Le dernier point me fut donné par Michel Vicomte, en me faisant prendre conscience que si je cherche à tenir un tube au creux du coude de corde tout en tirant, j'effectue le bon geste de traction et suit enfin en ligne, et dynamique. Les précédents viennent de Coachbear, par la prise d'équilibre au pré-armement, en direction du sol caractéristique de la plupart de ses élèves, et l'augmentation de la pression écartant les mains tout en maintenant cette tension. Le fait de garder ma main dans l'axe de traction, au lieu de la faire passer à l'intérieur (corde largement à gauche de l'axe à l'armement pour un droitier).
Avez vous un avis là dessus? Comment en tant qu'archer comprendre, ressentir et travailler cet équilibre? Comment pour un entraineur guider les élèves sur la bonne voie? Est-ce vraiment le coeur du geste, une fois maitrisé tout est sur la bonne voie? _________________ Tir à l'arc et informatique en même temps, le bonheur! |
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Renaud Baudrillart Rédacteur Age: 61 Inter-Activité Paris Arme(s): Classique
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Cédric tu poses une question super intéressante mais - à mon avis - très complexe. Je tourne autour pour y apporter une réponse mais je ne sais pas par quel bout l'attraper. En fait il faudrait que tu nous fasses un p'tit dessin pour qu'on comprenne mieux. Ou plusieurs.
A +
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MIKKAEL niveau 5Badmintir à l'arc Tiger's en Champagne Arme(s): Trombonne avec 1 élastik Actuellement banni |
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pauvre cedricg, en voici une question au combien intéressante et qui demande tellement de décorticage du soit que peu de forumeurs essaient de dire qqch, même stupide.
bon je tente une réponse rapide (car j'ai peu de temps) et j'esserai de revenir plus tard car comme l'a dit renaud baudrillart j'essaie d'y repondre mais je ne sais pas comment la prendre par le bon bout :
pour ma part mes meilleurs scores qui corrèlent avec mes meilleurs sensations se sont réalisés lorsque je ne portais plus aucune attention à mon geste. Pour dire la même chose avec d'autres mots le geste coulait tout seul de lui même, bref : viva la automatization !
maintenant pour faire converger ce que je viens de dire avec ta question, cette sensation se traduit par un bien-être et un relachement au niveau des épaules (un peu comparable à la sensation juste après un massage du dos).
tu parles d'alignement des points de pression, je pense que ceux ci le sont toujours en gros, plus ou moins, mais c'est ta sensation et leur perception qui a changé.
pour ma part je perdais cette sensation de relachement lors de mes périodes de sous entrainement et comme elles furent nombreuses avant ma pause qui en est déjà à bientôt 2 ans et bien je tirais plus en "bourrin" et moins en "volupté". Donc outre ta technique purement tes retour de sensations vient certainement également du fait que tu t'entraines plus et plus régulièrement.
par contre je suis d'accord avec toi (si j'ai bien compris ce que tu as dis) : c'est l'épaule de corde qui tire mais la sensation de "çà part en arrière" est la plus intense au niveau du coude. _________________ (¯`·._.·´ `·._.·´¯) |
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Laurent Tiko Rédacteur Age: 60 Arme(s): classique
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-> Total Archery...
Tout y est !
Après faut appliquer, super facile !
Citation: | Autre point, j'ai retrouvé le coup de bras qui sauve un tube. |
Cà m'interpelle pas mal que tu dises çà alors que tu dis être en ligne...  _________________ En Angleterre, tout est permis, sauf ce qui est interdit. En Allemagne, tout est interdit, sauf ce qui est permis. En France, tout est permis, même ce qui est interdit. En U.R.S.S., tout est interdit, même ce qui est permis (Winston Churchill) |
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Renaud Baudrillart Rédacteur Age: 61 Inter-Activité Paris Arme(s): Classique
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"Le coup de bras qui sauve un tube". C'est pas vraiment ta question mais là par contre je peux dire des choses. Ca peut être une manière d'attraper le sujet.
Selon mon expérience (et quelques discussions avec des archers bien meilleurs que moi) c'est en effet directement corrélé avec le niveau et la qualité de l'entraînement. Disons qu'ici je parlerai surtout de mon expérience perso.
Quand je ne suis pas du tout entraîné chaque flèche est une lutte, où la technique tente de se "dérouler" et où le corps tente de fournir un support. Je ne peux pas faire autrement de d'être très analytique, tout est à surveiller car tout tient ensemble par miracle. Et il n'y a pas de rattrapage possible. Quand ça foire, ça foire.
Avec l'augmentation de la quantité d'entraînement les flèches deviennent plus simples à tirer. Le corps fourni un bon support au geste et l'automatisme qui se ravive diminue le besoin d'analyse en temps réel, de contrôle de l'exécution. Je fais toujours des erreurs mais je les maîtrise mieux : elles vont moins loin et sont davantage des erreurs de concentration que le corps qui ne suit plus.
Quand l'entraînement deviens suffisant alors apparaît "la machine à rattraper". Il n'y a plus de grosses erreurs et les petites sont rattrapées au dernier moment : coup de bras, coup de doigts, sursaut, tout est bon pour ramener la flèche sur la bonne trajectoire.
Et quand je suis très bien entraîné alors la machine disparaît : il n'y en a plus besoin. Tirer est aussi simple que marcher ou respirer. Il ne reste plus que le "jeu mental" à mettre en oeuvre.
Précisions : en tant qu'archer je n'en suis plus à travailler ma technique de tir, la forme de mon geste. Il est ce qu'il est mais de toute façon cela fait plus de 20 ans que je tire avec c'est trop tard pour le changer. Je le qualifierai de "propre". Mon entraînement consiste surtout à avoir un support physique suffisant pour pouvoir tirer le concours sans difficulté.
Depuis plusieurs années maintenant je n'ai plus le temps de tirer assez de flèches pendant suffisamment de semaine de suite. Donc le plus souvent j'en suis au stade "pas du tout entraîné". J'atteint de temps en temps le stade "plus simple à tirer" et rarement celui où apparaît "la machine à rattraper". Le dernier stade n'est qu'un vieux souvenir.
J'expose tout cela à partir de mon expérience et aussi en me souvenant de conversation avec d'autres archers qui ressentaient à peu près les mêmes choses, surtout sur les 2 derniers stades.
A part cela je suis globalement d'accord avec Mikkael.
Allez Cédric, donnes-nous des détails. Je pense qu'il y a de quoi faire un sujet intéressant
A +
Renaud |
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CédricG Administrateur Age: 47 Morsang sur Orge (91) Arme(s): Classique
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Je prend le temps d'expliquer et de schématiser le tout et je reviens. Pour le "geste qui rattrape" ton message confirme tout à fait ce que je voulais expliquer. Curieusement je ne me suis pas plus entrainé, j'ai juste intégré chaque élément en un tout, donc le corps est encore un peu juste, et effectivement le geste trop analytique. _________________ Tir à l'arc et informatique en même temps, le bonheur! |
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ptipierre33 niveau 4Age: 37 Arme(s): classique
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je te rejoint carrement cedric quand tu dis que a partir du moment ou on est sur la ligne, les erreurs sont beaucoup moins grosses, les coup de bras coutent moins cher...etc
perso, le concours ou je suis definitivement le plus content de moi(scratch 2005, craquage en duel, mais surles qualifs ) je m etais base sur ce que me repetait souvent un coach: " fais l effort pour te mettre sur la ligne, une fois que t es dessus , si tu la quitte plus il peu rien t arriver" bref simple. donc je faisais un effort donc sur le prearmement et l orientation, tout etait la. classique, je commencais par encrer la poigne dans le poigne, vous savez, en opposition avec l os de l avant bras. petit details qui aide:viser le jaune avec le pousse de la main d arc. toujours classique, l alignement des epaules, et une fois que c est fait, traction sans la moindre question, juste traction et tracation. comment savoir si c etait en ligne, je saurais l expliquer, je sais juste que je le sentais au moment de la traction, c etait pas solide si j etais pas, donc e revenias et je repartais. je cache pas que je suis revenu facillement 35 fois pendant le concours, exigence exigence, mais que du bonheur au moment du resultats....(new record, +31 pnt ).
bref ligne mouvement au tir a larc, il y que ca qui compte.... |
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MIKKAEL niveau 5Badmintir à l'arc Tiger's en Champagne Arme(s): Trombonne avec 1 élastik Actuellement banni |
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Renaud Baudrillart a écrit: |
Avec l'augmentation de la quantité d'entraînement les flèches deviennent plus simples à tirer. Le corps fourni un bon support au geste et l'automatisme qui se ravive diminue le besoin d'analyse en temps réel, de contrôle de l'exécution. Je fais toujours des erreurs mais je les maîtrise mieux : elles vont moins loin et sont davantage des erreurs de concentration que le corps qui ne suit plus.
A part cela je suis globalement d'accord avec Mikkael. |
oui en fait c'est ce que j'ai mal dis : l'augmentation d'entrainement permet de retrouver ses vieux automatismes et d'être moins analytique. Et bien entendu le physique n'est que meilleur. Je ne partais pas du tout sur du "on réapprend à tirer"  _________________ (¯`·._.·´ `·._.·´¯) |
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Renaud Baudrillart Rédacteur Age: 61 Inter-Activité Paris Arme(s): Classique
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Ligne, O ma ligne…
Je dirai qu'au tir à l'arc il y a beaucoup de conditions nécessaires mais qu'aucune d'entre elles n'est suffisantes. La ligne pas plus que les autres. Etre en ligne facilite énormement les choses, mais ne suffit pas. Ensuite il faudrait un post de 20 000 caractères avec 30 shémas pour effleurer le sujet, et là mes chéris faut pas compter sur moi.
Je me souviens que dans mes premiers stages de formation d'initiateurs je commençais par une description de la technique de tir, avec schémas, exercices et (surtout) justifications et argumentations et que cela prenait 4 à 5 heures. Pour laisser les stagiaires démoralisés parce qu'ils avaient l'impresssion de ne pas savoir tirer : mauvaise entrée en matière. Après je préférais commencer par une mise en situation directe : arcs d'initiation, 10 m, visée flèche et ensuite on parle. Au bout de la formation le même "message" était passé mais sans braquer personne.
A +
Renaud |
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