Un titre:quelle démarche? conserver/acquierir

Mer 21-03-2007, 5:26

Voilà, l'an dernier par exemple vous avez êtê champion départemental, régional, National, continental
bref, vous êtes le champion ( c'est valable au singulier comme au pluriel ).

Souvent, dans les rédactions d'ouvrage de presse sportive, on peut voir ecrit:
"Intel, ou telle équipe va défendre son titre de".. " X, Champion de France, va t'il conserver son titre? "

Alors, j'ai posé la question dans ce sens là, a un champion continental en indoor, il y a deux, ou trois ans
assez recent, il est qualifié pour faire le suivant.
Il me répondit quelque chose d'inédit et d'assez intrigant, et dénotant une démarche de mise en condition
intellectuelle, ou plutot psychique radicalement différente:
"Non fred, je vais gagner le titre"
Nous sommes donc là face a une stratégie de conditionnement mental, sucitant l'esprit de conquete, et non
une volonté de conservation.

Pareil pour une équipe: idem, l'un des membre de l'equipe me dit, on va gagner les prochains championnats.
En fait, c'est là une démarche progressiste, donc offensive.
Si l'on m'avait répondu: " on va conserver le titre", là c'est une démarche défensive.

Il y a entre ces deux démarche quelque nuance de taille.
En fait, la seconde se base sur l'idée, d'oublier que l'on a gagné le précédent, afin de se mettre dans l'etat
comme si vous l'aviez raté de peu, ou quelque chose comme çà.

Un autre exemple, tiens, en politique:
On dit de Jacques Chirac que ce fut finalement une personne particulièrement habile dans la conquete du pouvoir
mais faible dans la conservation ou l'exercice de ce dernier.

Il faut prender , gagner, capter.... et une fois que c'est fait , bon bah bof, c'est fait,
passons a autre chose...

Donc, la victoire, n'est pas une fin en soi, il existe tjs de nouveaux challenges a relever soi même
et en provoquant soi même le défi.

Qu'en pensez vous ?

Mer 21-03-2007, 8:49

totalement d'accord avec toi fred, la première dénote une action qui est en plus est a la fois volontaire, positive voir victorieuse et mentalement (psychologiquement ) forte, forte motivation, alors que la seconde, est très passive voir régressive cad il attend que les choses se fassent d'elle même il na aucune action ni emprise sur les évènements il n'est pas loin de la démotivation

c'est un peu (malheureusement) la mentalité de la plupart des sportifs (je ne dirais pas francais mais je le pense tres fort Wink

) et cela se voit beaucoup en athlétisme, ou le sportif qui reussit une fois son objectif et en pleine perte de repere et pietine voir regresse. on voit assez souvent des champions du monde qui n'arrive meme pas a rentre dans le cut ou carré final. ils ne sont pas les seuls fautifs car l'entourage pro familiale et les medias joue un role en croyant que est deja fait. mais la on derive un peu. mais cela pourrait faire un autre sujet : la motivation intrinsèque et extrinsèque

Mer 21-03-2007, 11:51

Surtout que le fait d'avoir gagné l'an dernier ne veut absolument plus rien dire la saison suivante. On peut avoir changé, les adversaires aussi.
Donc oui, y aller sans penser qu'on a gagné ou perdu, y aller pour gagner et non pour se défendre.

Mer 21-03-2007, 13:47

y aller sans penser qu'on a gagné ou perdu,

Là Cedric, c'est encore plus fignolé, mais difficilement applicable, car même avec le conditionnement mental adéquat, il est difficile tout de même d'occulter a 100% la première victoire. Mentalement, c'est assez compliqué a tenir, mais c'est faisable.

Je pensais aussi a autre chose, lorsque l'on s'impose pour la première fois, on passe du statut
d'outsider, a celui de favori .
C'est plus difficile a assumer, car il y a une charge supplémentaire a porter.
Remarque, on peut aussi ds ce cas précis retourner la situation pour soi, en ne considérant plus
le statut de favori comme une charge, mais au contraire comme un élément supplémentaire
de motivation.

il na aucune action ni emprise sur les évènements
Oui, ça je l'évoquai en salle technique/enseignement, a propos du stress, où j'évoquai la " druckerisation "de la compète du dimanche, ou tirer sans but precis.

P.S, je dois beaucoup a Jacques Martin, et a Drucker avec ses "talk shows apéritif débiles"
dont lui seul a le secret, car bien obligé de les fuir en hurlant au secours, et me refugier ds le
premier club de TAA que j'ai trouvé en courant dans la rue.
Quelque part, j'ai commencé le tir à l'arc grace a eux... non? et vous? Laughing

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