Bérangère Schuh passe Pro (source : letelegramme.com)

Mar 30-12-2008, 0:11

Attention je n'ai pas dit qu'il fallait y aller pour perdre, et je n'ai pas critiquer tous ceux qui ont fait des efforts et sans doute des sacrifices bien au contraire qu'ils gagnent ou qu'ils perdent je les admirent surtout quand c'est propre honnète et qu'il n'y a pas ou peu d'argent en jeu, c'est ma vision du sport. Une récompense mème en argent par son pays pour avoir entendu la marseillaise je n'ai rien contre et j'approuve.

Mar 30-12-2008, 8:00

Mar 30-12-2008, 8:41

Mar 30-12-2008, 9:15

Connaissant la combativité qui t'anime, cette position est toute à ton honneur, Philippe, cependant je rejoins Patrick sur le sujet. Participer à un national est un objectif pour bon nombre en début de carrière avant d'espérer s'y faire une place. Il y a déjà un moment, j'ai posté avec comme titre "A chacun son Olympe"
La participation aux Frances peut être un réel objectif comme la qualif à un régional ou départemental.
Tout dépend du potentiel atteint Wink

Mar 30-12-2008, 9:59

D'accord avec toi Coachbear. Il y a quelques années mon objectif était de me qualifier pour les CDF individuel, maintenant je vise des podiums.

Tout comme le par équipe, au début ont passent les qualifications ensuite c'est le quart de finale et maintenant ont cherchent les podiums.

A chacun sont objectifs, il faut le fixer en fonction de son niveau, mais aussi des ses envies, de ses motivations et de pleins d'autres paramètres qui peuvent être personnel.

Mar 30-12-2008, 10:40

Quand petit Benoît devient grand meacoolpas

Oui c'est vrai que tu progresses régulièrement et comme l'appétit vient en mangeant boxe

Lun 05-01-2009, 11:14

J'ai fait partie des espoirs français en athlétisme .

Mais la réalité fait que concrètement on doit faire des choix de vie . S'engager dans un sport , ou dans les études ? Ayant ce qu'on appelle communément un " beau gabarit " par chez moi , j'aurai pu pousser dans le sport ... mais à partir de 35 ans , le facteur physique omniprésent en athlé fait qu'on est vite périmé , à moins d'être un monstre , un peu comme Lars Riedel ou Haile Gebresselassie .

Cependant , l'opportunité qu'a Berangère Schuh est quelque chose à double tranchant . On a professionnalisé il y a 2 - 3 ans l'athlétisme , et quelques " élus " jouissent d'un salaire régulier pour pratiquer leur passion . Cependant , ça n'a pas empêché une sévère déculotté lors des JO de Pékin , un peu comme ce fut le cas à Sydney en 2000 ( zéro médaille , en 2008 il n'y en a eu qu'une si mes souvenirs sont bons ) .

D'un côté une seule archère parmi les 60.000 licenciés va vivre de sa passion . Et d'un autre côté la politique sportive au niveau de l'Etat reste catastrophique . Bernard Laporte parle actuellement de réduire de moitié les sportifs classés haut niveau . Globalement , on passerait de 15.000 classés à 7.500 ... Le hic , c'est que sur les 15.000 de départ , ce sont des " espoirs " du sport français , qui ne perçoivent déjà qu'un maigre coup de pouce pour valoriser leurs implications dans leurs sports .

Donc personnellement je me pose des questions ... Lui offrir un salaire va-t-il assurer à la fédé d'obtenir de Bérangère un palmarès au moins équivalent à celui qu'elle a déjà ? Pas sûr ... Quel sera son encadrement ? A-t-elle encore une marge de progression ? Etc etc
Il n'y a que le temps qui nous donnera tort ou raison , je lui souhaite toute la réussite à laquelle elle aspire . Si la tentative d'essai est réalisée , j'espère bien que la transformation suivra et que d'autres archer(e)s pourront bénéficier de ce genre d'initiative Smile

Lun 05-01-2009, 15:20

J'arrive un peu tard sur ce sujet qui me laisse assez perplexe... D'abors, je crois qu' il ne faut pas confondre professionalisme sportif et activité salariée. En dehors des sports d'équipe ( foot, rugby, basket, hand ) ou du cyclisme, les autres sportifs professionnels sont rarement salariés au sens strict : ils vivent des primes versées par leurs divers sponsors, des primes ou récompenses gagnées dans les épreuves auxquelles ils participent, avec éventuellement des aides matérielles de la part de leur Fédération.

Pour le cas de Bérengère et pour un archer en général, je trouve la démarche assez utopique et discutable. Si elle est salariée par la FFTA, je vois d'ici les polémiques que celà va provoquer : d'abord de la part d'autres archers de haut niveau: ''Pourquoi elle et pas nous ? '' et aussi de la part des archers de base ( dont je fais partie ) et qui penseront ( à juste titre à mon avis ) que l'argent de leurs cotisations doit servir à autre chose de plus utile...

Autre chose : il suffit de regarder sur quelques années en arrière pour constater que les places en Equipe de France sont très aléatoires , soumises à la dure loi des résultats et que beaucoup d'archers et d'archères en ont fait la cruelle expérience avec des carrières internationales plus ou moins éphémères...
Simple hypothèse: Bérengère passe pro en Mars 2009, la saison ( pour des tas de raisons possibles ) s'avère décevante, les résultats sont moyens, d'autres archères progressent et la dépassent et la saison prochaine, Bérengère n'est plus en Equipe de France... Que devient alors son statut de ''professionnelle'' ?

Il y a toujours eu des possibilités ( avec l'aide de la Fédé le plus souvent ) de trouver pour certains archers de haut niveau des emplois adaptés, avec des horaires aménagés leur permetant de s'entraîner correctement. Au niveau du Tir à l'Arc en France, je vois mal d'autres solutions viables, et en tous cas pas un professionalisme intégral et encore moins 'fonctionnarisé'' par la Fédé. Mais je me trompe peut-être...

Lun 05-01-2009, 15:32

Il y a maldonne, à ce que je sache, ce n'est pas la FD qui financera le projet mais le portera ce qui n'est pas pareil du tout!
L'argent des cotisations n'a rien à voir dans le projet en cours!
le financement envisagé est extérieur à la FD Wink

Lun 05-01-2009, 15:46

Désolé, ce point était assez nébuleux dans le sujet..
Autrement dit, on en revient à un système déjà éprouvé : la recherche de sponsors et de partenaires permettant d'assurer un revenu suffisant à l'athlète sans qu'il ait besoin d'une activité professionnelle supplémentaire.
Pour moi, ça ne change pas la clef du problème : le caractère aléatoire et souvent éphémère des carrières d'archers de haut niveau en France.. avec tout de même des exceptions : Catherine PELLEN ou Valérie FABRE qui avaient à priori trouvé des solutions pour prolonger leur carrière bien au delà de la moyenne.

Lun 05-01-2009, 20:27

Je crois que le tir à l'arc peut-être pratiquer (en restant compétitif) plus tard que beaucoup d'autres sports et que "la carrière" de Bérengère peut encore être très longue pour peu qu'elle ait l'esprit libéré de certaines contingences. Tout sportif a des hauts et des bas et Bérengère en aura aussi (je lui en souhaite le moins possible des bas).

Alors effectivement pourquoi elle et pas un autre. Je n'en sais rien, peut-être est-elle mieux entourée, peut-être est-elle plus médiatique, ......Toujours est-il que je m'en réjoui pour elle, et il en sera de même pour le prochain.

Tout ce qui permet de faire connaitre le tir à l'arc est bon pour nous licenciés de base.

Mar 06-01-2009, 8:26

Tout à fait d'accord...
Concernant les carrières prolongées, en dehors des contingences matérielles ou physiques, tout dépend de l'aspect mental, autrement dit de la motivation. Si des tas d' archers qui auraient pu prétendre à de longues carrières internationales ont trop vite abandonné la compétition, c'est aussi bien souvent parce qu'ils n'avaient plus la ''gnaque'' et la rage de gagner qui fait bien souvent la différence lors d'une finale.. Mais la perte de cette motivation était aussi due aux préoccupations extérieures, professionnelles et familiales.
Il est sûr qu'un archer ''professionnel'' débarassé ( au moins pendant quelques années ) des soucis matériels pourra avoir l'esprit plus dégagé pour s'investir à fond dans son sport. Attention au revers de la médaille: l'isolement, le surentraînement et la saturation qui ont souvent des conséquences catastrophiques. Il faut savoir gérer et se ménager des espaces pour décompresser sinon on devient une machine à tirer mécaniquement des flèches. Etre professionnel ne signifie pas forcément consacrer 100% de son temps au Tir à l'Arc...

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