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Laurent Tiko Rédacteur Age: 60 Arme(s): classique
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Ceryon a écrit: | En effet beau résumé, mais cela n'empêche que l'on puisse utiliser ce post afin de décrire l'expérience vécue par chacun dans l'apprentissage ou l'application de cette technique. C'est le but du forum non ? Partager pour avancer Maintenant si il y a parfois un peu d'humour ... bah pourquoi pas  |
A ce propos c'est l'histoire de 2 Belges...
 _________________ En Angleterre, tout est permis, sauf ce qui est interdit. En Allemagne, tout est interdit, sauf ce qui est permis. En France, tout est permis, même ce qui est interdit. En U.R.S.S., tout est interdit, même ce qui est permis (Winston Churchill) |
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florian niveau 4Age: 33 Grenoble Arme(s): Classique
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florian a écrit: | Laurent Tiko a écrit: | Petitlu a écrit: | Bé...faut lire les 12 pages ! ;) |
... les yeux ouverts !  |
Lire les yeux ouverts c'est sa méthode quand Kisik Lit ...  |
Après mon premier poste où effectivement je n'avais lu simplement que les 2 dernières pages (non non je n'suis pas flémard ) j'ai fini par lire les 12 pages, avec de beaux pavés plutôt enrichissants, effectivement la "nécessité" de la continuité à bien été démontrée (pour laquelle je suis partisan).
Vu que le post à dévié un peu, on a parlé de fermer les yeux par rapport à la position de tir et on ne parlait plus de continuité. Désolé si j'ai donné l'impression de débarquer de mars ^^
Ce que je souhaitai en fait ajouter [à propos de la continuité ] c'est qu' ayant vu des personnes travailler la continuité les yeux fermés, je ne pense pas que ça soit une bonne manière de la travailler. On a certes surement un meilleur ressenti de notre corps, quelques flèches à 5m ça peut servir. Par contre mettre un visuel à X distance en fermant les yeux (à un moment ou pendant toute la séquence de tir) ne permet pas à mon sens d'améliorer sa continuité. Je dirais que celle ci se bosse les yeux bien ouverts : Un bon chemin de visée>ok ça cadre>et boom on envoi. Après c'est comme en vélo, on va là où on regarde, et par exemple dans une bonne descente si tu te met à fermer les yeux, je pense qu'un des reflex sera de freiner et surtout de se crisper. J'ajouterai également que sur la paille (E-cap en parlait sur un autre poste) tout le monde sera capable de bien tirer : wahou le beau geste! Mais dès qu'on met le blason ... aïe aïe aïe...
Du coup, je conçois le travail de continuité de la sorte : mettre un blason plus gros ou élargir sa zone de visée et de réussite, en priorisant la continuité. Si je dis ça c'est que de la paille j'en ai bouffé un sacré paquet ; alors c'est cool ça fait du volume, on 'travail la technique' puis à force on s'ennui, on tir pour tirer. D'un point de vue visuel la technique est bien, puis t'arrive à 70m et au final ça donne pas grand chose ...
Pour résumer, si on veut travailler la continuité la paille c'est bien, mais faut doser |
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Ceryon niveau 4Age: 46 ACB - Belgique / Archers de Compiègne-Fr Arme(s): Recurve
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florian a écrit: | florian a écrit: | Laurent Tiko a écrit: | Petitlu a écrit: | Bé...faut lire les 12 pages ! ;) |
... les yeux ouverts !  |
Lire les yeux ouverts c'est sa méthode quand Kisik Lit ...  |
Après mon premier poste où effectivement je n'avais lu simplement que les 2 dernières pages (non non je n'suis pas flémard ) j'ai fini par lire les 12 pages, avec de beaux pavés plutôt enrichissants, effectivement la "nécessité" de la continuité à bien été démontrée (pour laquelle je suis partisan).
Vu que le post à dévié un peu, on a parlé de fermer les yeux par rapport à la position de tir et on ne parlait plus de continuité. Désolé si j'ai donné l'impression de débarquer de mars ^^
Ce que je souhaitai en fait ajouter [à propos de la continuité ] c'est qu' ayant vu des personnes travailler la continuité les yeux fermés, je ne pense pas que ça soit une bonne manière de la travailler. On a certes surement un meilleur ressenti de notre corps, quelques flèches à 5m ça peut servir. Par contre mettre un visuel à X distance en fermant les yeux (à un moment ou pendant toute la séquence de tir) ne permet pas à mon sens d'améliorer sa continuité. Je dirais que celle ci se bosse les yeux bien ouverts : Un bon chemin de visée>ok ça cadre>et boom on envoi. Après c'est comme en vélo, on va là où on regarde, et par exemple dans une bonne descente si tu te met à fermer les yeux, je pense qu'un des reflex sera de freiner et surtout de se crisper. J'ajouterai également que sur la paille (E-cap en parlait sur un autre poste) tout le monde sera capable de bien tirer : wahou le beau geste! Mais dès qu'on met le blason ... aïe aïe aïe...
Du coup, je conçois le travail de continuité de la sorte : mettre un blason plus gros ou élargir sa zone de visée et de réussite, en priorisant la continuité. Si je dis ça c'est que de la paille j'en ai bouffé un sacré paquet ; alors c'est cool ça fait du volume, on 'travail la technique' puis à force on s'ennui, on tir pour tirer. D'un point de vue visuel la technique est bien, puis t'arrive à 70m et au final ça donne pas grand chose ...
Pour résumer, si on veut travailler la continuité la paille c'est bien, mais faut doser |
Avec ce que j'ai pu expérimenter, je pense que tu as raison Florian, personnellement, le problème est de garder l'attention sur la traction et ne pas se laisser dominer par l'envie de viser le plus parfaitement possible. Le travail sur paille est utile au début pour ressentir la technique mais le gros du travail est de pouvoir l'appliquer avec un beau jaune devant le viseur, qui bouge, et ne pas se laisser perturber par çà et continuer à tirer !!! Pour moi à l'entraînement maintenant, qques flèches dans la paille pour retrouver la sensation et ensuite direct sur blason où le véritable travail de lutte avec le mental commence. |
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E=cap Rédacteur Age: 61 Le même depuis 34 ans Arme(s): Classique
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Et oui, je n’arrête pas de le dire, faire de la paille lorsque l'on a acquit une certaine métrise du geste du tireur à l'arc, c'est faire l'autruche !
Et ce n'est pas pour me distinguer et créer ma méthode, mais c’est une constatation. Je sais que 90 % des entraineurs en France n’ont que cette pratique dans leur sac. Je reviens de plusieurs mois de galère et ce n’est pas fini, et je fais l’autruche, je cherche à retrouver le tir avec continuité (avec le dos) et je fuis la cible, à la bonne distance, avec le bon blason, je me rasure ou je ne peux pas mesurer ma performance, je sais que c’est une erreur et que je vais le payer, mais il y a la fierté de ne pas arroser, alors j’invente des soit-disants exercices, pour me tranquilliser, mais c’est tricher !
Alors, je prends le taureau par les cornes, j’alterne un jour sur deux, avec l’impression d’avoir une super métrise le jour ou je fais l’autruche, et de ne plus savoir, pouvoir, tirer le lendemain quand je suis sur ma cible à 70 mètres. Je reviens parfois 5 à 6 fois, sur la première flèche avant d’oser en lâcher une, alors que je n’ai rien à prouver, que je ne suis pas en période de tournoi et oui, on se fait rapidement des nœuds au cerveau.
Mais, j’ai une excuse, j’étais blessé et j’envoie du lourd, alors c’est un peu plus long que je croyais pour retrouver un petit niveau, certains n’ont pas cette excuse !!! |
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Laurent Tiko Rédacteur Age: 60 Arme(s): classique
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Ce qui est assez vicieux dans cette affaire, c'est qu'on pourrait se dire l'aprentissage c'est:
- Faire de la paille (geste)
- Passer sur visuel (geste+visée)
- Déconnecter le cerveau (geste+visée+automatisation)
- Partciper aux compétitions (geste+visée+automatisation+gestion du stress)
Le problème c'est qu'on sait que chaque exercice est bon, mais on n'a pas de méthode ou d'indicateur sur le voume el le timing - ou alors quand il devient trop tard - pour revenir en arrière... Quand je faisais de la natation, notre entraineur nous faisait pratiquer, et positionné dans la pratique on avait des séances spécifiques jambes, bras... d'un volume toujours très inférieur au volume global et disséminé de façon aléatoire dans l'entrainement...
Y a-t-il qq part des règles générales sur la durée et les proportions de ces entrainements spécifiques ? Par exemple j'ai déjà vu des gens faire 50/50 paille/cible, en fonction du besoin et du ressenti... ? _________________ En Angleterre, tout est permis, sauf ce qui est interdit. En Allemagne, tout est interdit, sauf ce qui est permis. En France, tout est permis, même ce qui est interdit. En U.R.S.S., tout est interdit, même ce qui est permis (Winston Churchill) |
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tazzon niveau 4Arme(s): Classique
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Je ne tire pratiquement jamais sur paille uniquement, c'est soit blason, soit blason retourné évidé (au 7,8 ou 9 suivant la zone de réussite souhaitée) ou au pire avec un bouchon dans le cas le plus dépouillé. Comme je l'ai lu bien des fois, on est tous champion du monde sur paille. Tirer sans rien dans le viseur, autant tirer sans viseur. |
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Petitlu niveau 4Age: 55 Arme(s): Classique
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Pour éviter l'ennui éventuel de la paille, je commence par 2 à 3 volées de 10 flèches sur paille et si je suis correctement groupé alors je passe au blason de 40 direct... |
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L'dino niveau 5Arme(s): classique
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Laurent Tiko a écrit: | A mon avis tout était pratiquement dit à la première page...
L'dino a écrit: | Cette notion de continuité de traction est apparu en France avec les travaux de P Leroyer à l'insep dans les années 1980/1990. Il a démontré à l'époque qu'entre un tireur qui perd la continuité de mouvement vers l'arrière (la pointe de flèche ne revient jamais vers l'avant entre le début de l'armement et la fin du tir de la flèche) et un autre qui laissait la pointe revenir vers l'avant, les différences de performance étaient réelles. D'où la méthode fédérale entre autre.
Maintenant, dans le cycle de tir de KSL, entre l'ancrage et l'expansion il est fait mention d'un maintien. Le maintien nécessite donc une continuité de traction/répulsion poursuivre l'effort musculaire réalisé. Effectivement, la pointe peut s'arrêter ou bouger de manière infime vers l'arrière. L'expansion pour passer le click impliquant un effort qui représente 2 mm. D'où cette impression d'arrêt pour B Ellison.
C'est un point fondamental d'une séquence de tir d'une flèche. |
Un des posts les plus efficaces depuis la création du forum, amha... Bravo l'artiste !  |
oups... merci. Je l'ai pas fait exprès !  _________________ "Le sport n'est qu'un jeu"
Mes écrits n'engagent que moi. |
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simon,58 niveau 4Age: 27 Brienon La Sentinelle Arme(s): CL
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Laurent j'en avais discuté avec Benjamin Louche il dit que entre 2 saison c'était 60paille 40cible et inversement en pleine saison. |
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L'dino niveau 5Arme(s): classique
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simon,58 a écrit: | Laurent j'en avais discuté avec Benjamin Louche il dit que entre 2 saison c'était 60paille 40cible et inversement en pleine saison. |
Normal, Benjamin sait de quoi il parle. Ca peut monter à 30% paille et 70 cible en période de compétition. Attention c'est le % en volume hebdo ou de cycle préparatoire pas sur toutes les séances. Pour un cycle de compétition il y a forcément une séance où on ne fait que de la cible... normal, quand vous êtes en compétition à 70m vous ne pouvez plus tirer sur la paille à l'échauffement avant la compétition. Sur une séance de 150 fl, 30% c'est 45 fl... échauffement et récupération quoi.
Il y a quelques années les organisateurs plaçaient des cibles d'échauffement à 15m, sans blason, mais maintenant que l'échauffement se fait sur la cible ils n'y en a plus. _________________ "Le sport n'est qu'un jeu"
Mes écrits n'engagent que moi. |
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E=cap Rédacteur Age: 61 Le même depuis 34 ans Arme(s): Classique
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Mon expérience sur mes meilleurs saisons avec progression : 10% de paille, 20% sur un visuel reproduisant l'image de visé du 18 mètres et le reste 70% en situation à 70 mètres.
Mes moins bonnes saisons avec stagnation : 50% de paille, 40% à 50 mètres ma distance de confort (80cm) et 10% à 70 et 90 mètres (122cm).
Alors, la paille n’est plus une aide à partir d’un certain niveau d’apprentissage. C’est le moyen facile pour se cacher derrière des difficultés et faire l’autruche la tête dans le sable. Mais c’est bien beau, comment alors se sortir de ce mal être, lié à un manque de performances par rapport à ses références ?
Le manque de réussite de scores, dans la zone de confort d’un tireur, lui donne un retour négatif, et il commence à douter de tout. Son geste devient nerveux, en force, certaines flèches, sans raison, ne passent pas. Même de l’extérieur, quelqu’un qui connait un peu le tireur, perçoit des mouvements inhabituels. L’arc devient dur à tirer, le moindre élément des milliers de fois répétés semble incorrectement exécuté. L’archer accuse son grip, le fantôme de sa corde, qui passe devant le viseur, sa position des pieds et j’en passe et des meilleurs. La seule chose de réelle dans cette situation, c’est que les flèches ne vont plus logiquement dans les zones de référence de l’archer, et que le tireur n’arrive plus à comprendre qu’elles sont les bonnes flèches des mauvaises flèches. En gros, il n’y a plus de groupement !
La plupart du temps, le tireur s’évertue à viser d’avantage, mais le viseur bouge, alors il insiste et le viseur parfois reste stable, mais il a perdu la continuité et finit par lâcher la flèche avec les doigts. Le problème, c’est que cette flèche ne prend pas la même oscillation que celle précédemment « mieux » tirée et la flèche touche le 9 à droite, alors le tireur règle son viseur (plutôt le dérègle) et la flèche suivante, il vise encore aussi longtemps, avec la même conséquence, et la flèche touche le 10. Mais alors qu’il reprend confiance, il finit par faire une bonne flèche (geste), qui elle touche le 8 à gauche. Et ainsi de suite…
La solution au problème ne viendra pas d’un passage sur la paille. Le tireur sait très bien tirer mais il ne laisse pas faire ce qu’il sait faire, il veut contrôler, avoir la meilleure stabilité, il faut donc trouver un autre système. Le seul problème qu’a le tireur, c’est un problème de confiance face à la cible qui elle, le mesure, lui renvoie sa valeur. La première des choses, il faut laisser son orgueil au vestiaire, ne pas se lamenter et aller de l’avant. La cible ne me donne pas ce que j’attends d’elle, et bien ce n’est pas la cible qui tire les flèches, il ne faut donc pas inverser les rôles. Il faut simplement retrouver un groupement, peu importe le score, et pour que les flèches se touchent, il faut réaliser un geste fluide, sans à-coup, et le chemin le plus simple pour remettre la machine en route, c’est de tirer très vite, mais sans précipitation, ne pas chercher à avoir le viseur parfaitement au centre dans un état d’immobilité absolu, chercher à passer un enchainement simple qui a fonctionné dans le passé, 4 à 5 points de contrôles maximum (d’où l’importance des cahiers ou carnets d’entrainement) puis, séance après séance, réduire le nombre de contrôles, l’objectif est de retrouver un geste facile à passer, mais en ayant la cible comme support, comme une aide et pas comme une ennemie.
Petit à petit, le groupement va revenir, on peut alors le recentrer, mais pas trop vite pour ne pas retomber dans les mêmes difficultés, l’important c’est d’avoir du plaisir à lâcher ses flèches, il faut lisser son geste comme devant la paille. C’est d’ailleurs cette image qui m’aide beaucoup, faire les placements indispensables pour que la structure tienne, triceps du bras d’arc bien tendu, passage de la puissance sur le dos, et moteur sans attacher d’importance aux 8 (pas le score) que peut faire le viseur dans le jaune, juste lisser son tir. Si un lissage est possible dans la paille à 5 mètres, c’est que l’arc correspond bien au tireur, la puissance n’est donc pas en cause. L’arc doit donner du plaisir au tireur, il doit être facile à maitriser. C’est un des points importants que je travaille, lorsque je ne suis pas blessé, je tire un arc 7 livres plus fort à l’entrainement, pour qu’arrivé en tournoi, mon arc me semble facile, et ça fonctionne, car le cerveau enregistre le niveau de difficulté, ce n’est pas pour faire de la musculation que je m’entraine de cette manière, c’est pour obtenir une impression d’aisance. Certains parlaient de tirer les yeux fermés, c’est un bon exercice mais inutile d’en faire trop mais dans l’idée, il faut qu’en situation à la distance réglementaire et avec le bon blason, que le viseur et la cible devienne une image calme (même si ça bouge un peu) il faut débrancher les warnings qui s’allume sur cet élément, comme l’image calme que l’on a quand on lâche une flèche les yeux fermés.
Comme disait Rick McKinney : Laisser faire, laisser aller ! |
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Didier Arme(s): Classique
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E=CAP quand je te lis j'ai l'impression de m'entendre
Depuis bientôt 40 ans de tir j'ai connu tout ce que tu indiques. Aujourd'hui, mon niveau est inférieur à celui des années 85-90 mais j'arrive à me faire autant plaisir en tirant.
Je ne fais jamais de paille (ça c'était bon quand j'étais benjamin ) car ça ne sert à rien sauf pour s'échauffer. Depuis une bonne dizaine d'année mon seul objectif est de grouper mes flèches, peu importe ou elles se trouvent. je ne règle mon viseur qu'après avoir tiré ma volée et je n'utilise jamais de longue vue. l'impact ne m'interesse pas c'est le geste qui compte.
Souvent les jeunes se moquent lorsqu'à 70 m je fais une volée à 48 (en faisant six 8 groupés) en pensant que j'ai perdu des points mais non : j'entretien ma confiance.
Pour en revenir au sujet "la continuité" je ne l'entends pas en terme de traction constante mais plutôt en terme d'état d'esprit : chaque étape du geste se répétant l'une après l'autre dans un timing qui lui est propre, et qui n'est forcément voulu mais que le mental instinctivement impose.
Je considère que tout ce qui est trop construit ne peut tenir dans des conditions extrêmes à savoir la compétition ou il faut gérer des éléments extérieurs (stress, bruits, météo, individus, lumière etc...).
Bien entendu cela demande du temps et de savoir se détacher du résultat, de toujours ne retenir que le positif.
Il vaut mieux penser à ce qu'il faut faire plutôt que de penser à ses erreurs car cela conduit la plupart du temps à les reproduire.
Le tir à l'arc ce n'est pas que de la technique c'est aussi une philosophie  |
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L'dino niveau 5Arme(s): classique
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Belle explication. _________________ "Le sport n'est qu'un jeu"
Mes écrits n'engagent que moi. |
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L'dino niveau 5Arme(s): classique
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Didier a écrit: | E=CAP quand je te lis j'ai l'impression de m'entendre
Je ne fais jamais de paille (ça c'était bon quand j'étais benjamin ) car ça ne sert à rien sauf pour s'échauffer. |
Non ça ne sert pas seulement à s'échauffer. C'est sur la paille que l'on doit travailler un point technique de sa séquence de tir. L'erreur est de croire que le fait de maîtriser sur la paille suffit à maîtriser sur la cible.
Didier a écrit: | Pour en revenir au sujet "la continuité" je ne l'entends pas en terme de traction constante mais plutôt en terme d'état d'esprit : chaque étape du geste se répétant l'une après l'autre dans un timing qui lui est propre, et qui n'est forcément voulu mais que le mental instinctivement impose.
Je considère que tout ce qui est trop construit ne peut tenir dans des conditions extrêmes à savoir la compétition ou il faut gérer des éléments extérieurs (stress, bruits, météo, individus, lumière etc...).
Bien entendu cela demande du temps et de savoir se détacher du résultat, de toujours ne retenir que le positif.
Il vaut mieux penser à ce qu'il faut faire plutôt que de penser à ses erreurs car cela conduit la plupart du temps à les reproduire.
Le tir à l'arc ce n'est pas que de la technique c'est aussi une philosophie  |
Les points de contrôles techniques, "automatisés" par l'archer sont indispensables au bon déroulement de sa séquence de tir. Non il ne suffit pas d'avoir l'état d'esprit pour performer. Loin de là. Certes les conditions et le déroulement de la compétition peuvent agir sur la capacité du tireur à conserver une bonne maîtrise de sa séquence, mais c'est un apprentissage à faire.
Bien sûr qu'il faut se détacher du résultat, mais pas trop non plus.
Il est évident qu'il faut s'appuyer sur ce que l'on sait faire pour le faire. C'est même ce qu'il faut faire avant tout.
Oui le tir à l'arc peut être une philosophie, mais ça ne suffit pas pour performer. Tout dépend de ce que l'on recherche. _________________ "Le sport n'est qu'un jeu"
Mes écrits n'engagent que moi. |
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Germain F. niveau 1Age: 42 Arme(s): Cl.
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Travailler sur la paille peut dépendre du volume d'entrainement...
Pour ma part, je suis contre la paille et je ne peux pas me permettre de me détacher de la cible avec mon entrainement hebdo...
Je ne suis d'ailleurs pas sûr de faire de la paille même si je m'entrainais 2 à 3 fois dans la semaine...Pour moi, ce n'est pas efficace de travailler un point technique en se retirant les angoisses que tu es au final obligé d'affronter !
Déjà qu'on élimine le stress de la compète et tous les points que disait Didier sur l'environnement...Il faut justement s'entrainer dans les conditions les plus réalistes.
Il faut réussir à se retirer la pression de la visée et la passer en automatique ou si vous préférez : Faire du zonage !
De plus, + tu as la continuité, - tu vas trembler et plus ton zonage sera précis, et sans que tu aies à t'en occuper !!
Il faut travailler les points techniques 1 par 1 ! Faire une séance d'entrainement en ne pensant qu'à celui qu'on aura déterminé !
De toutes façons moi, homme, je ne peux penser qu'à une seule chose à la fois !!!
Il faut également réussir à trouver les points techniques qui seront le plus efficace pour avoir un bon geste !
Par exemple, je pense qu'il n'est pas nécessaire de travailler son lacher si juste avant tu assures la continuité ! Ca se fera tout seul...!
Et hop...1 point en moins à travailler !! Et oui...il faut être faignant !!
Ensuite, pour les compètes, il faut trouver des points de contrôle (Max 3 ou 4) et surtout qui doivent être effectués les uns derrière les autres !! On reste des hommes !! Jamais commencer un point de controle avant d'avoir validé le précédent !
Et pour en revenir au sujet, la continuité est LE point essentiel de toute la compléxité de la fin de geste ! |
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