Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant |
Auteur |
Message |
Michel Rotta niveau 6Arme(s): Poulie, sagaie, plan
|
|
|
Le sujet sur le renvoi de Mr. Lee le montre, nous avons un intéret sur l'avenir de la filière Haut niveau.
On peut critiquer le passer où essayer de mettre en place une idée pour progresser sur l'avenir. Le deux ne sont pas antinomique.
Il est clair que, par rapport aux jeux de 2008, les actions que nous (notre fédération) mettrons en œuvre aujourd'hui auront des effets limités. Par contre c'est aujourd'hui que l'on peut commencer a entrevoir des solutions pour 2012 et même 2016.
En effet, si l'on parle de filière haut niveau, il faut aussi parler de comment on rempli cette filière. Si l'on considère qu'un age correcte pour participer à des jeux olympiques au tir à l'arc est entre 22 et 28 ans et qu'un age correcte pour entrer dans la filière (dans un club, élément de base de la filière) est de 10 ans, il faut 12 ans (3 olympiades) pour passer de l'étape jeune pousse à l'étape champion olympique... Parler aujourd'hui d'une réorganisation de cette filière, c'est prendre une orientation pour 12 à 16 ans. Une éternité quant on vois la durée des filières aujourd'hui mise en œuvre.
Le fonctionnement de la fédération veut que son comité soit élu pour 4 ans, en gros, le temps de préparer une olympiade, même si on peut facilement constater qu'il faut plus de 12 ans pour cela. La prochaine élection aura lieu à l'AG qui suit les jeux olympique de 2008, soit début de l'année 2009. Il convient donc de réfléchir aujourd'hui à ce que nous envisageons comme filière pour pouvoir peser avec nos idées lors de cette assemblée.
Le débat que je vous propose d'initier ici est : comment passer d'un poussin/benjamin qui arrive par hasard dans un club à un champion olympique, en essayant de ne pas rater cet occasion qui s'offre à nous. |
|
Revenir en haut |
|
 |
totem13310 Rédacteur Age: 78 ARCHERS SAINT MARTINOIS Arme(s): TOUTES
|
|
|
Sujet intéressant... Une première approche serait de demander aux archers actuellement en Equipe de France ( où y étant récemment ) par quel cheminement et quelles filières ils ont pu accéder au Haut niveau. Parce qu'on a un peu l'impression depuis des années que la Fédé ''récupère'' à droite et à gauche des individualités déjà formées par les Clubs et quelques structures régionales, mais que rien ( ou pas grand chose ) n'existe pour une détection et un suivi sérieux de jeunes espoirs de 12/13 ans susceptibles de former l'élite dans 8 ou 10 ans. A priori, tout jeune figurant sur un podium de Championnat de France Benjamin ou Minime devrait automatiquement bénéficier de l'attention et de l'aide des structures fédérales. |
|
Revenir en haut |
|
 |
CédricG Administrateur Age: 47 Morsang sur Orge (91) Arme(s): Classique
|
|
|
Déjà faut-il uniquement prendre des jeunes et les former de zéro, ou assurer le temps qu'ils arrivent avec des archers plus agés?
Dans ce cas, pour ces derniers, quels moyens?
Construire une pyramide d'encadrement qui pourrait faire monter les archers prometteurs vers le haut niveau, et descendre les leçons qui y sont apprises dans les clubs me semble primordial, et si M. Lee devait chapeauter une telle organisation (il me semble) ce n'est peut être pas tout à fait en place. _________________ Tir à l'arc et informatique en même temps, le bonheur! |
|
Revenir en haut |
|
 |
Doc Leo niveau 3Age: 54 Arme(s): Arc classique
|
|
|
Citation: | Essayons si possible de revenir au sujet du débat... Bien sûr, tous les archers sont contents quand des français brillent au niveau international, ce qui est tout de même le cas actuellement ( compound hommes et femmes ) et en classique grâce comme toujours à quelques brillantes individualités..
Il n'empêche que les problèmes du Haut niveau, les difficultés de Mr Lee ou le tour de tête surgonflé de certains pseudo champions, l'immense majorité des archers français s'en contrefout éperdument. Ils préféreraient sûrement de meilleures structures et plus de cadres techniques dans nos régions .
Nous venons de fêter les 30 ans de notre club : en 30 ans, nous avons reçu 3 fois la visite du CTR: une fois tous les 10 ans... Le reste du temps c'est : débrouillez vous tous seuls dans votre coin avec les moyens du bord... Je me souviens d'un ancien éditorial de F. de Massary dans la revue FFTA qui fixait comme objectif d'avoir à l'horizon 2000 un B.E dans chaque Club... Alors qu'aujourd'hui, il n'y en a même pas un par département et même pas toujours un par Ligue.. S'il y a une faillite de la Fédé, c'est bien au niveau de l'encadrement technique et de la formation qui empêche la détection et le soutien des jeunes espoirs présents dans nos clubs. Et tous les Mr Lee de la terre n'y changeront rien si on ne construit pas un haut niveau solide et structuré à partir de la base. |
je n'ai pas de légitimité de plus qu'un simple licencié mais ce qui est exprimé plus haut est plein de bon sens. Je porte certainement encore un regard naïf, m'intéressant de nouveau depuis peu au tir-à-l'arc.
Si je relis la plaquette n°4 d'enseigner le tir à l'arc, j'imagine une assez grande disparité entre les structures sud-coréennes et nombre de nos structures françaises, notamment en ce qui concerne la filière de haut niveau. Il n'y a pas de secret, le travail des athlètes y est pour beaucoup. Mais il faut les structures adequates tant pour les détecter que leur donner les moyens de s'épanouir sportivement.
Il n'est pas simple de débuter dans de bonnes conditions, il faut investir un minimum dans le matériel et trouver une structure pas trop loin de chez soi (surtout si on s'adresse à des jeunes sans moyens de locomotion).
"Plusse"de clubs ? peut être mais il faut que dans ces structures il existe des gens compétents pour prendre en charges ces eventuels futurs champions, et si j'en crois les propos d'autres intervenants, c'est actuellement un des souci: pas assez de formateurs formés. La fédération a surement une piste à creuser, là. Des gens volontaires pour encadrer, relayer les messages de CTR ou DTN il y en a, mais leur donner plus de moyens pour leur mission: stages d'entraineurs notamment pour que la "bonne" parole se diffuse, remise à niveau, perfectionnement permanents, que ce soit de la technique ou du matériel, préparation physique, etc.... C'est du travail à long terme car les fruits ne viendront à maturité que lentement .
Concernant les filières de haut niveau proprement dit pour les athlètes, je pensais évident que les médaillés aux championnats de France étaient sytématiquement "enrôlés". N'est-ce pas déjà le cas ???? J'ai conu les filières en athlétisme et les finalistes (cad les 8 meilleurs) des championnats de France étaient systématiquement sollicités, au moins dans les structures régionnales, stages nationaux, matériel à coût préférentiel, etc....
Ces stages, étaient toujours un moyen de confronter des expériences, aborder des choses sous un angle nouveau et même si tout le monde ne suit pas cette filière HN, on facilite l'émergence de champions.
Sans oublier le suivi médical nécessaire parce qu'entrainement à haut dose pose le souci des blessures ou des charges d'entrainement inadaptée.
Quoi qu'il en soit, j'imagine que toute solution devra s'appuyer sur les clubs qui sont le premier élément intervenant dans la chaine de détection/entrainement des jeunes. Et là les dirigeants de clubs ont toute la pertinence du propos: que leur manque-t-il ? |
|
Revenir en haut |
|
 |
COACHBEAR Rédacteur Age: 70 Brienon La Sentinelle Arme(s): cl ou ap ou arc chasse
|
|
|
Je dirai que manque-il aux archers eux-mêmes ? Nous ne sommes pas coréens mais le mode de vie qui est le nôtre est sans rapport avec le leur. Nous sommes axés sur une société de consommation et loisirs, pas eux. Au tir à l'arc, les athlètes travaillent sans relâche, ils bossent dur alors que nous, nous allons au tir ap le travail et en compet le we. Bon nombre d'entre nous ne serons jamais prêt à accepter de donner autant pour y arriver. Pour ceux qui pensent avoir un niveau d'investissement suffisant et bien ce ne sera pas encore assez et en plus le fait de d'être isolé n'arrange rien. je parlais des structures de club. Maintenant il y a les filières de haut niveau qui elles pour les heunes sont de véritables templins conçus pour ça! >Et là encore peu seront les élus capable de rivaliser avec les meilleurs mondiaux au foot, le pourcentage d'émergents est bien faible aussi...pour en revenir aux clubs, nul doute qu'il faille des enseignants compétents dans les structures de base  |
|
Revenir en haut |
|
 |
Doc Leo niveau 3Age: 54 Arme(s): Arc classique
|
|
|
un jeune archer qui tire depuis 1 ou 2 ans n'a pas forcément idée de ce qui lui manque, ou du moins ses demandes risquent de ne pas être des plus pertinentes. ce qui manque à un jeune archer, c'est l'expérience.
J'imagine qu'un jeune adulte qui a connu jeune les compétitions nationales peut, avec le recul, donner des réponses plus ciblées: voilà ce qui m'a manqué, voilà ce qui m'a particulièrement aidé....
Mais encore une fois, au quotidien les solutions concrètes passent nécessairement par les clubs, voilà pourquoi il me semble important de les associer à la démarche.
Ne serait ce que parce qu'il est difficile pour la FFTA de suivre individuellement chaque athlète, surtout si nombre d'entre eux fini par interrompre le sport ou reste bloqué aux portes de l'élite adulte.
Notre mode de vie n'a pas grand chose à voir avec celui des coréens, et leurs méthodes ne sont donc pas directement transposables. Mais j'ai tout de même déjà l'impression qu'il est difficile pour un jeune archer confirmé de s'entrainer quotidiennement ou presque: manque de programmes d'entrainements, dispo ou éloignement de salle/terrain ? |
|
Revenir en haut |
|
 |
jmpniveau 5 Age: 61 Arme(s): InnoBow / PSE Supra 2011
|
|
|
Pour répondre à ta dernière question Doc Léo, je dirai en plus des raisons invoquées: simple gestion des priorités.
En Corée, un archer peut vivre de son sport (cf la plaquette n°4), pas en France.
Donc la priorité des jeunes et de leurs parents --> les études. L'arc viens en 2ème, et ca me parait normal dans ce cadre.
Les 2 systèmes n'ont pas beaucoup de points de comparaison en fait: d'un coté un système étatique, basé sur l'école, et ou les anciens archers haut niveau sont recyclés au minimum en entraîneurs employés par le gouvernement. On peux faire carrière dans le tir à l'arc en Corée, même si la concurrence est rude.
De l'autre un système ou toute la base repose sur le bénévolat par les clubs, avec les entraîneurs qu'ils ont - ou peuvent se payer (ce n'est pas une critique, bien au contraire, plutot un constat: tous les clubs ne sont pas logés à la même enseigne) et ou un jeune archer doué doit garder en tête que ce sport reste "amateur" dans le sens ou il lui faudra trouver un job une fois les belles années passées.
Donc clairement, une amélioration du système Francais demande une amélioration des structures d'encadrement et de détection des clubs, ligues, ... Mais aussi peut être une amélioration des aides aux archers de haut niveau dans leur réinsertion. Si un jeune peut envisager un avenir professionel radieux aprés le tir à l'arc, il n'en sera que plus motivé à s'entraîner, et recevra d'autant plus le soutien de son entourage (club, famille, etc...);
Mais voila, tout ceci demande du financement, qui ne viens que si la France à des médailles (je schématise un peu). L'éternelle histoire de la poule et de l'oeuf.  _________________ War does not determine who is right - only who is left.
-- Bertrand Russell |
|
Revenir en haut |
|
 |
COACHBEAR Rédacteur Age: 70 Brienon La Sentinelle Arme(s): cl ou ap ou arc chasse
|
|
|
La situation est assez bien résumée en fait. J'ai discuté avec Mme Park cette semaine à Jehongju, (pendant les Monde Handi) qui maintenant est arbitre internationale après avoir dominé le tir à l'arc mondial féminin, en effet les structures sont comme citées plus haut. Sous le terrain de compet le terrain d'entraînement est occupé sans discontinuer pendant toute la journée... pas trop eu le temps d'y passer cependant, dommage. Cependant il est possible de devenir un grand qd même hors de Corée, mais le prix à payer est élevé. il faut y croire.
A la cible d'une de nos française était une jeune chinoise qui manquait de métier à mon avis. Je lui ai demandé depuis qd elle tirait ...2 ans. Elle fait 1200 points (339 à 30m) seulement je dirai car si la qualité de son tir est techniquement remarquable, ses groupements en cible splendides...mais pas au centre toujours car les conditions de tir étaient vraiment venteuses en bourrasque...d'où un score qui va devenir extra avec du métier...un apprentissage solide en fait comme pas mal d'autre chinois, Jeux Olympique oblige... combien d'archers français atteignent 1200 en 2 ans de tir?  |
|
Revenir en haut |
|
 |
Doc Leo niveau 3Age: 54 Arme(s): Arc classique
|
|
|
jmp a écrit: | Pour répondre à ta dernière question Doc Léo, je dirai en plus des raisons invoquées: simple gestion des priorités.
En Corée, un archer peut vivre de son sport (cf la plaquette n°4), pas en France.
Donc la priorité des jeunes et de leurs parents --> les études. L'arc viens en 2ème, et ca me parait normal dans ce cadre.
Les 2 systèmes n'ont pas beaucoup de points de comparaison en fait: d'un coté un système étatique, basé sur l'école, et ou les anciens archers haut niveau sont recyclés au minimum en entraîneurs employés par le gouvernement. On peux faire carrière dans le tir à l'arc en Corée, même si la concurrence est rude.
De l'autre un système ou toute la base repose sur le bénévolat par les clubs, avec les entraîneurs qu'ils ont - ou peuvent se payer (ce n'est pas une critique, bien au contraire, plutot un constat: tous les clubs ne sont pas logés à la même enseigne) et ou un jeune archer doué doit garder en tête que ce sport reste "amateur" dans le sens ou il lui faudra trouver un job une fois les belles années passées.
Donc clairement, une amélioration du système Francais demande une amélioration des structures d'encadrement et de détection des clubs, ligues, ... Mais aussi peut être une amélioration des aides aux archers de haut niveau dans leur réinsertion. Si un jeune peut envisager un avenir professionel radieux aprés le tir à l'arc, il n'en sera que plus motivé à s'entraîner, et recevra d'autant plus le soutien de son entourage (club, famille, etc...);
Mais voila, tout ceci demande du financement, qui ne viens que si la France à des médailles (je schématise un peu). L'éternelle histoire de la poule et de l'oeuf. |
je suis parfaitement d'accord sur ce constat: le tir à l'arc reste chez nous une activité essentiellement amateur et priorité aux études !
(si ma fille qui commence à tirer cette année souhaite s'investir dans une discipline d'entrainement en vue du haut niveau, je ne la laisserai faire qu'à condition que les études suivent);
Je n'ai cité l'exemple de la Corée qu'à titre de comparaison, même s'il y a certainement des idées à creuser et sachant que nos modes de vie diffèrent de trop. Néanmoins assurer un avenir financier parallèle aux entrainements pour les jeunes athlètes est certainement une voie à approfondir afin de les dégager des contingences financières: ils pourront se consacrer (et leurs parents les laisseront se consacrer) au tir s'ils ont des perspectives soit d'y trouver un emploi (on manquait de formateurs ?) ou de trouver un emploi associé à une formation compatible avec un entrainement intensif avec embauche à la clé. Il me semble que l'INSEP propose des formations de ce genre
J'enfonce peut être des portes ouvertes, ce que je propose existe déjà peut être ??? En tout cas aider à l'émergence d'un elite m'interesse particulièrement ! |
|
Revenir en haut |
|
 |
ellen niveau 6Age: 72 Arme(s): classique
|
|
|
Citation: | je suis parfaitement d'accord sur ce constat: le tir à l'arc reste chez nous une activité essentiellement amateur et priorité aux études ! |
tout est dit dans cette phrase
au tir à l'arc tout le monde est amateur .... pour trouver un professionnel il faut aller dans une structure de haut niveau pour les jeunes....
notre ligue n'a plus de CTR et cela ne semble gêner personne...
hors dans ces structures ce ne sont pas tous les meilleurs jeunes qui y sont mais ceux qui veulent le devenir.... ce sont donc des structures de formation.
les jeunes progressent rapidement dans ces structures car ils sont encadrés par des pros et peuvent s'entrainer très souvent... mais ils ne deviennent pour autant les tous les meilleurs, d'autres archers dans leur club amateur arrivent au même niveau.
alors la concurrence commence..... la préférence quasi systématique donnée aux jeunes en structure sur les sélections est ce qui fait le plus mal aux jeunes archers et las de se heurter à ce qu'ils considèrent une injustice, beaucoup laissent tomber le tir à ce moment.... souvent en prétextant les études....
nous avons beaucoup de perte de jeunes archers de valeur à ce moment.... le reste n'est que conséquence.....
quelques années plus tard, leur situation professionnelle établie, on voit revenir certain(e)s archers qui de nouveau arrivent à ce hisser parmi l'élite nationale et même inter.... mais que de temps, de talent gâché....
quelques exceptions continuent et donnent tout leur temps, leur jeunesse, leur talent pour..... pour qui? pour quoi au fait?.... il serait intéressant de savoir ce que sont devenues nos gloires d'hier.... toutes n'ont pas eu le parcours dont ils rêvaient....
pour faire avancer un sport il faut faire rêver les jeunes.... et le rêve n'a pas trop de place dans le tir à l'arc...
alors au club je dis aux jeunes: amusez vous, faites de la compétition, donnez le meilleur de vous même, mais surtout que le tir reste un loisir pour vous et pas un but dans votre vie.... _________________ toujours avec le sourire  |
|
Revenir en haut |
|
 |
*peash* niveau 5Age: 37 Arme(s): classique
|
|
|
Peut etre peut-on voir aussi une autre "lacune" :
En France, passé la categorie junior il devient quasi impossible de prétendre à un "haut niveau", structure de type pole etc...
ex : un archer commencant junior, qui ayant progressé de maniere significative en 1/2ans( donc senior), et se mettant à disponibilité pour concilier étubes et tir => rien !
...
 |
|
Revenir en haut |
|
 |
Michel Rotta niveau 6Arme(s): Poulie, sagaie, plan
|
|
|
Dans notre système, nous utilisons une sélection pyramidale.
Beaucoup de très jeunes au début, peu de bon à l'arrivée.
Le premier niveau de sélection, entrainement, est à la charge des clubs. C'est eux qui doivent découvrir et former le premier niveau des futures champions internationaux.
Le deuxième niveau est à la charge des départements et/ou ligue, c'est là que les meilleurs des clubs doivent être repérés. Leur formation va alors continuer au seins des stages de ligue.
Le troisième niveau est les pool, à la charge de ?. Les stages permettent de repérer les jeunes et de leur proposer une intégration.
Le quatrième niveau est à l'INSEP, à la charge de la DTN. C'est l'échelon ultime qui doit permettre de préparer l'élite pour les compétitions de l'élite.
C'est en gros le schéma prévu.
Mais dans la réalité, il y a un certain nombre de dysfonctionnement dans ce schéma.
Si l'on veut des jeunes entre 18 et 20 ans au top à la "sortie" de l'INSEP, il faut qu'ils y rentre à 16 ans, donc entrée en pool à 14 ans, entrée en stages et suivit par les cadres de ligue (CTR quant ils existent ou ... autres) vers 12 ans, et entrée dans les clubs vers 9 ou 10 ans. Hors on constate que, dans la majorité des clubs l'entrée des jeunes se fait plutôt vers 12 ans que vers 10. On constate aussi que souvent, dans la première année, les jeunes ne pratiquent pas réellement, et ne passe à la compétition qu'après 1, voir 2 ans. Ces jeunes arrivent alors au niveau 2 vers 14 ans, soit trop tard.
Autre problème, la difficulté de communication entre les différents niveaux de notre pyramide. Si l'on peut considérer que les niveau 1 et 2 arrivent a communiquer, et je doute que cela soit optimal partout. la communication entre le niveau 1 et le 3 est totalement inexistante. Ceci est plus que préjudiciable au bon fonctionnement de la pyramide. Si l'humain qui traite le niveau 1 considère que le niveau 2 ou 3 (sans parler du 4) le déconsidère, il n'ira pas dans le sens de valider la filière, ni de s'y inscrire. On se retrouve donc avec un niveau 1 déconnecté du 2 dans de nombreuse structure et parfois même opposé. Je connais des clubs qui n'envoie pas leurs jeunes en stage de ligue pour ne pas ce les faire "piquer". Il est indispensable de renforcer l'ensemble des communications entre les niveaux et de valider "l'estime de soi" des personnes qui gèrent les niveaux inférieurs.
Troisième problème, la différence de qualité attendue à l'entrée du niveau 3. Peu de structures (clubs, départements, ligues) peuvent fournir des jeunes de la qualité recherché à l'entrée du niveau 3. Ce n'est pas tant le niveau demandé qui est trop élevé que l'incapacité de nos structures de base d'assurer une formation et une implication suffisante de nos jeunes.
Quatrième problème, déjà évoqué, la difficulté de faire entrevoir à nos jeunes, et surtout à leur famille, une carrière bénéfique dans la pratique intensive du tir à l'arc. Pas de professionnalismes, et peu de perspectives évidentes à l'heure du passage au lycée. Sans parler de l'après lycée. De la une très forte rétissence pour une entrée au niveau 3.
Et on retrouve un niveau 3 qui, plus que de se nourrir de la crème du niveau 2 doit se contenter de choisir parmi ceux qui postulent. Et on retrouve un enseignement parallèle sur le niveau 3 qui fait que l'on retrouve des tireurs de niveau équivalent entre ceux qui sont en pool et ceux qui sortent de certaines structures de niveau 2 ou 1. Avec la difficulté de visibilité que cela entraine, pourquoi entrer en niveau 3 si l'on peut avoir les mêmes performance en niveau 2 ?
Voilà pour un début de réflexions. |
|
Revenir en haut |
|
 |
Zorglub Modérateur Age: 59 Pontcharra - Isère Arme(s): Classique et Poulies
|
|
|
Michel Rotta a écrit: |
Le troisième niveau est les pool, à la charge de ?. Les stages permettent de repérer les jeunes et de leur proposer une intégration.
|
Tu veux parler des Pôles à la charge des entraineurs nationaux ou bien tu imagines une méthode différente ? _________________ Ex-Entraîneur de la Vache Qui Danse, de Totoche73, de Florian et d Amand!  |
|
Revenir en haut |
|
 |
COACHBEAR Rédacteur Age: 70 Brienon La Sentinelle Arme(s): cl ou ap ou arc chasse
|
|
|
Oui tout ce qui est relaté dans les posts antérieurs est emprunt de réflexion et bon sens.
Je pourrai rajouter que former des archers jeunes ou moins et les faire évoluer dépend principalement au niveau des clubs de la volonté d'une, deux rarement plus de trois personnes. Dans le cadre de notre société, il faut à tout coup un engagement majeur de l'athète concerné, un accompagnement parental sans faille harmonisé avec une structure solide de base et un appui des filières fédérales. Si un des maillons saute s'en est fait de la réussite de ce projet de vie.
On souhaite faire faire du sport ou du loisir. La politique fédérale se doit de prendre en compte tous les facteurs de ses licenciés. Actuellement regardez ce qui a été fait et ma conviction est que notre sport avance. Depuis mes débuts, j'ai vu passer tellement de choses qui semblent naturelles maintenant...les AP simplement, long chemin pour une reconnaissance, les disciplines de parcours mises en avant (championnats indiv et équipes), l'ouverture des championnats nationaux à une plus grande population, les filières par équipes, la structuration et développement des filières études/tir à l'arc, une écoute de la base qu'il n'y avait pas avant, les colloques etc...bien des points sont à travailler et améliorer mais c'est le signe d'un sport en mouvement, pas sclérosé.
Si j'avais du me plaindre sans arrêt, j'auirais quitté notre sport depuis belle lurette.
Ma femme archère de niveau national n'a jamais été appelée en sélection alors qu'elle a été présente dans les critères demandés pour l'international disons pendant plusieurs années...
Bérengère Schuh n'a reçu aucune proposition d'entrer en filière sportive...j'ai récupéré le dossier qui m' aété donné un France Salle où nous étions et avec ses parents nous l'avons rempli et envoyé à la FD.
Son titre européen dans la foulée en fita cadet a sûrement joué un rôle déterminant dans son intégration du pôle de Compiègne. Enfin chacun a de quoi se plaindre en fait et nourrir qq rancunes envers des gens en place dans le système pour des prises de décisions non en conformité avec les aspirations individuelles.
Ce qui compte c'est ce que représente pour chacun notre sport dans notre vie et la place qu'on va lui donner.
La valeur de Mr Lee dans la configuration de travail et mode vie qui sont sien représente un gage de réussite. Sortir un cadre de son contexte de travail habituel et l'implanter dans notre système présente une adaptationn des 2 côtés de la barrière qui dans le cas actuel n'a pas réussi à s'harmoniser.  |
|
Revenir en haut |
|
 |
Laurent Tiko Rédacteur Age: 60 Arme(s): classique
|
|
|
Les trucs qui m'interpellent dans le raisonnement:
- Organisation de la vie scolaire. Avez-vous remarqué que des pays comme l'Allemagne, les USA, la Russie sont systématiquement devant nous au compte de médaille muti-sport ? Perso. j'y vois comme raison principale la généralisation de la journée continue, avec la possibilité de consacrer des heures à son activité en parallèle... En France, faudrait faire bouger le "mamouth" de l'éducation nationale (et les clivages politiques dans le paquet cadeau).
En attendant c'est du volontariat au coup par coup pour rentrer en sport étude. Certains "pêchent au chalut", nous à la ligne...
- Age. Systématiquement je lis des tranches d'âge, et effectivement statistiquement on a souvent des gens entre 22 et 28 ans sur le podium (mais aussi des gens de 19 ans ou 30 ans). Peut-être est-ce obligatoire, mais je ne vois pas pourquoi ! Cà correspond plutôt à une organisation collective entre élèves ayant un même niveau d'évolution personnelle qu'à une réelle question d'aptitude ou de motivation... amha
- Corée: à ma connaissance il y a limitation de la pratique à 2 heures par jour les premières années.
- Organisation de la vie d'adulte: combien de temps dans la semaine est-on apte à être compétitif professionnellement, sportivement ?
* C'est variable d'un individu à l'autre: certain arrivent à bosser 70 heures par semaine, d'autres 35 heures voire moins...
* Complémentarité entre deux activités: physique et intellectuelle;
* Rick McKinney avait des semaines de 50 heures et s'entrainait le matin avant de bosser, et le soir après. Son niveau de point de l'époque lui permettrait sans problème de postuler pour le 3 majeur en équipe de France... _________________ En Angleterre, tout est permis, sauf ce qui est interdit. En Allemagne, tout est interdit, sauf ce qui est permis. En France, tout est permis, même ce qui est interdit. En U.R.S.S., tout est interdit, même ce qui est permis (Winston Churchill) |
|
Revenir en haut |
|
 |
|