[FR] [D1] Boé - 24,25 et 26 Avril 2009

Mar 28-04-2009, 9:52

Si certains choisissent vraiment un club pour tirer en D1, d'autres très bons archers restent dans leur petit club. En Rhône-Alpes, de très bons archers (plus de 560 en salle) tirent en D2, DRE ou même DR Promotion.

Mar 28-04-2009, 10:18

Mar 28-04-2009, 10:24

Mar 28-04-2009, 11:03

oui, c'est pour cela que ce n 'est pas parce que des clubs ont de l'argent qu'ils attirent les meilleurs archers.
Pour moi, un petit club, vu le sujet, est un club qui ne tire pas en division nationale

Mar 28-04-2009, 11:09

Le fond de la pensé de Rémy et de moi même n'est pas de dire que les sous attirent les archers, mais au contraire, que les archers ne sont justement pas des "mercenaires", comme il avait été écrit (avec les guillemets, bien sur !), et que certains ont pour objectif d'aller faire une coupe d'europe par équipe de club, et que dans ce cas, ils rentre dans un des clubs de l'Elite. Et ca, ca me semble tout a fait justifiable. Exactement au même titre que d'autres grands tireurs souhaitent rester dans leur club.

Le cas de Romain est, en revanche, totalement à part.

Mar 28-04-2009, 11:44

Comme d'hab !!!!!!

Mar 28-04-2009, 12:51

Mar 28-04-2009, 12:55

En tir à l'arc, je vois comme grand club Nîmes, Compiègne, Boé, Rennes qui ont réussi l'amalgame sportif et structurel d'un vrai grand club! meacoolpas

ce sont des structures qu'on pourrait rapprocher toute proportion gardée des Lyon, PSG, Marseille au foot.
Les résultats purs ne font pas un grand club loin de là!
Je définis Brienon, comme un petit club pouvant se rapprocher en foot de AJAuxerre.
Dans une zone rurale comme la nôtre tous les nouveaux se doivent d'être pris en chargeau même titre qu'un champion du monde.
Il n'est pas possible de sortir non plus des archers de très haut niveau du chapeau tous les ans comme nous l'avons fait pendant 10 ans dans une ville de 3000 habitants.
Le tout est de trouver l'équilibre entre l'apport d'athlète correspondant au profil club et laisser la porte ouverte à la formation interne... Wink

Mar 28-04-2009, 12:59

Je rajouterai que le projet club/équipe doit être celui des archers eux-même.
Cet hiver 4 shcl au-dessus de 560 et un ou 2 pas loin et ils ont leur propre projet d'équipe en D2! Wink

Sam 02-05-2009, 14:37

Article paru dans les Dernières Nouvelles d'Alsace peu avant Boé :

L'avenir entre leurs mains:
• Bien que talentueuse sur le papier, la 1 Compagnie de tir à l'arc de Strasbourg n'a pas répondu aux attentes l'an passé. Cette saison, le club de Jérôme Josserand a changé de cap. Les trois filles qui le représenteront au championnat de France de tir olympique à Boé (Lot-et-Garonne) sont toutes mineures ! Un sacré pari.
A Strasbourg, la folie des grandeurs n'a plus lieu d'être. La 1" Compagnie de tir à l'arc de Strasbourg tente de tirer un trait sur une saison 2007-2008 décevante. «L'an passé, on a voulu recruter les meilleures archéres et les faire tirer ensemble, mais le groupe n'était pas soudé, souligne Jérôme Josserand, qui a repris les rênes de l'équipe cette année. Résultat, on a terminé dixièmes du championnat avec l'un des effectifs les plus talentueux sur le papier. »
Toutes les filles présentes l'an passé ayant officiellement "démissionné", le club a pu rapidement mettre en œuvre sa nouvelle politique basée sur la formation, qui exclut a priori tout recrutement extérieur. «Désormais, on regarde en Alsace avant d'aller voir ailleurs. »
Inès Durrenberger, Victoria Sixto et Anaïs Bueb sont les premières bénéficiaires de ce changement d'orientation. Les trois jeunes archéres, encore mineures mais talentueuses, ont pour mission de maintenir le club strasbourgeois au sein de l'élite du tir olympique.
Le championnat de France, qui réunit les 16 meilleures clubs français, se déroule en quatre manches : les 25 et 26 avril à Boé, les 23 et 24 mai à Lyon, les 13 et 14 juin à Fontainebleau, les 25 et 26 juillet à Saint-Averttn.
«On le vit comme une chance»
Au terme de la compétition, les deux plus mauvais élèves sont rétrogrades à l'étage inférieur. «C'est une prise de risque énorme, nous présentons l'équipe la moins expérimentée, concède Jérôme Josserand. Maïs tes filles sont en pleine phase de progression et je ne me serais pas lancé si je n'avais pas l'espoir d'atteindre le but fixé. C'est un

super challenge pour cette équipe. »'
Renforcement musculaire, travail sur la stabilité de l'épaule et du bassin: le coach axe volontairement les trois séances d'entraînement hebdomadaires sur le physique Là où le bât va logiquement blesser... «Sur les pfans technique et mental, mes filles ne rencontrent pas de souci particulier. Mais par rapport aux adultes qu'elles vont affronter, elles souffrent d'un déficit de puissance évident. A force de tirer des flèches à 70 mètres, leur épaule se fatigue. C'est un vrai point faible, même si je les trouve plutôt affûtées pour leur âge. »
Chaque samedi, Inès, Victoria et Anaïs ont donc droit à un peu de rab. Sous la houlette du préparateur physique Nicolas Delpech, elles effectuent des exercices individualisés. Dans ces circonstances, reste-t-il assez de place pour les études?
«Pratiquer le tir à l'art, c'était toujours un plaisir jusqu'à présent 'mais c'est vrai qu'avec le Bac qui approche, ça commence à faire beaucoup, témoigne la capitaine Inès Durrenberger. Mais le beau projet qui nous est proposé nous motive. Nous voulons montrer au club que nous sommes capables de prendre la relève. On le vit comme une chance. On sait que ça ne va pas être évident mais ça sera forcément une bonne expérience. Ça nous fera évoluer. » «Elles ont des personnalités différentes, mais leur force c'est qu'elles s'entendent très bien », renchérit Jérôme Josserand. Cet état d'esprit irréprochable suffira-t-il pour rivaliser à l'échelle nationale et combler le manque d'expérience? Début de réponse dans dix jours à Boé.
Josserand, seul au monde?
• Cachez moi ce club que Je ne saurais voir! Jérôme Josserand s'accomode mal de cette salle exiguë située au-dessus du centre nautique de Schiltigheim. dans laquelle il est relégué en compagnie de ses filles.
'On est un peu à l'étroit, relève le diplômé d'État. Cette structure fondée en 1961 compte quand même 103 licenciés. » Ce salarié multi-tâches de la 1™ Compagnie de tir à l'arc de Strasbourg, à la fois responsable de l'école des jeunes ou de l'accompagnement des athlètes en compétition, n'hésite pas à pointer du doigt l'incompétence de son propre comité, qui l'empêcherait de négocier auprès de la Ville de Strasbourg «la création d'un centre régional d'entraînement qui pourrait accueillir plusieurs clubs».
«En France, Strasbourg est le club qui engage le plus déjeunes en compétition (21, ndlr), ajoute-t-il. Et pourtant, nous ne communiquons pas. A ce jour, il n'y a aucune plaquette de présentation du club. »
Entraîneur depuis 1996, licencié à Strasbourg depuis 1991, Jérôme Josserand est devenu le premier technicien professionnel à vivre du tir à l'arc en Alsace. «Avant, ce sport ne fonctionnait qu'avec des bénévoles», confirme l'intéressé. Conseiller technique à la Ligue, Jérôme Josserand s'occupe de toute la filière sportive régionale, de la détection des .jeunes talents et de la formation des entraîneurs fédéraux. Un vrai pilier, qui a parfois l'impression de se battre contre des moulins à vent...

Sam 02-05-2009, 19:10

des photos du tir ??

Sam 02-05-2009, 19:21

Sam 02-05-2009, 20:50

A ce qu'il parait , il y avait des photographes !!

Dim 03-05-2009, 0:17

Il n'y avait pas de photographes officiels. Peut-être quelques journalistes locaux, mais c'est tout.

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