E=cap Rédacteur Age: 60 Le même depuis 34 ans Arme(s): Classique
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Encore des charlatans (je ne parle pas des intervenants que je ne connais pas, mais en général), on entend dire, il y a un marché, des expériences, basées sur quoi ? Si un athlète a besoin d'un soutient psychologique, ce n'est pas un champion et puis point barre. Ils veulent décortiquer le passé, les souvenirs, les traumatismes que chacun a en soi. C'est de la manipulation, de la soupe à donner aux journalistes que je connais bien. Les grands champions n'ont pas besoin de celà, ils se sont construits à partir d'une discipline par hasard ou par chance, il y a aussi souvent une histoire de famille, je ne voulais pas croire que les enfants d'artistes qui deviennent à leur tour des vedettes, l'étaient seulement par piston, et bien pas seulement, il y a un apprentissage qui se construit aussi par l'ambiance, l'immersion dans un milieu. Ce n'est pas génétique, c'est seulement plus facile de réussir lorsque l'on baigne dès le plus jeune âge dans un domaine.
Pour réussir, il faut simplement des aptitudes dans la discipline que l'on a choisi, beaucoup de travail sur son physique, sa technique et sur son matériel, il faut être curieux, ouvert aux autres et de la ténacité, un but... Ce but c'est pour moi ce soi disant mental !
Je ne crois pas aux psychologues et autres psychiatres ce sont pour moi des métiers de charlatans, qui osent dire que pour guérir, il faut payer. Dans le temps, on parlait à sa grand-mère ou au curé, pas besoin de professionnels des boyaux de la tête pour gagner.
Maintenant, il y a ceux qui suivent la mode, les médias, les nouveaux réglements pour qu'il y ait du suspense, de l'incertitude, du hasard ou de l'opportunité, c'est bien pour les marques, les industries, le fric. C'est effectivement plus simple de dire d'un athlète qu'il a perdu parce qu'il a un petit mental, dans des duels en alternance, il serait trop facile de dire que c'est à cause de la rafale de vent, cela ne ferait pas sérieux.
La confiance se gagne jour après jour, entrainement après entrainement et tournoi après tournoi, il faut croire en sa bonne étoile et aller de l'avant, il y a un problème, et bien il y a une solution, les régles changent, les tournois sont bruyant et bien il faut s'entrainer dans le bruit, il y a du vent à telle coupe du monde, il faut s'entrainer dans le sud, ce sont les duels qui donnent la victoires, et bien il faut bouffer du set avec des plus costaux que soit etc...
Par contre, un soutient moral, pour ne pas dire mental, serait bien pour ceux que l'on a fait travailler plus dur que dans n'importe quel métier en leur faisant miroiter des médailles, mais lorsque qu'ils ne perfoment pas ou plus sont lachés souvent comme des mal-propres, sans vraiment un métier, dans la nature, par manque de moyen ou par lacheté. J'ai fait mon service militaires au BJ à Fontainebleau, et la seule parole sensée que j'ai entendu en 12 mois, c'est le dernier jour, pendant les drapeaux, le colonnel de l'EIS nous a dit :
"Aujourd'hui, vous êtes dans la lumière, des champions, demain vous pourriez vous retrouver dans le caniveau, alors pensez à votre reconversion"
Celà aussi fait partie du mental (équilibre), savoir que si les résultats ne sont pas au rendez-vous, tout ne s'éffondre pas !
Dernière édition par E=cap le Dim 06-05-2012, 9:27; édité 3 fois |
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