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E=cap Rédacteur Age: 60 Le même depuis 34 ans Arme(s): Classique
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Au début des années 1970 est apparu sur les pas de tir, un extraterrestre, Darrell Pace qui a survolé le tir à l’arc mondial pendant une dizaine d’année. Cet athlète, pratiquement autodidacte, curieux, inventif et travailleur, a ensuite été copié par le reste du monde et la technique que nous employons tous plus ou moins vient du style qu’il a inventé.
Nous avons eu la chance en France de le voir sur nos pas de tir, la première fois à Grenoble en 1973 lors du Championnat du Monde ou malgré une place modeste dans un temps épouvantable, beaucoup ont senti venir un talent et un futur adversaire impitoyable. Ce fut confirmé lors de la confrontation mondiale suivante en 1975 à Interlaken en Suisse ou il explosa toute la concurrence. Fraichement titré, il fit un tour à l’Insep à Paris à l’occasion du tournoi Bénédictine à Fécamp ou nous avons pu le voir en vrai décochant ses flèches à 50 mètres, sans jamais sortir du jaune. Le problème c’est que nous avons tous essayé de copier la partie visible de ce champion, et la guerre froide battant son plein encore à l’époque, les « secrets » de la véritable méthode qu’utilisait Darrell nous échappa. Mais elle n’échappa pas aux entraineurs coréens, un peu plus tard au début des années 1980 qui préparaient les JO de 1988 et qui commençaient à former des bataillons de médaillés Olympiques. Un athlète français, que j’ai bien connu et côtoyé pendant 20 ans, Philippe Loyen, avait lui aussi trouvé comment faire et utilisait aussi la mécanique PACE, le côté invisible de la technique.
La synthèse de cette invisible technique tient en quelques éléments très simples :
- un bras d'arc solide devant simplement maintenu par le triceps contracté pendant toute la séquence de tir, jusqu’à l’arrivée en cible de la flèche.
- Un décalage des épaules au moment de la prise de repères au visage, afin que la puissance tienne toute seule pour garantir quelques secondes de stabilité magique du viseur en cible.
- un renforcement de l’appui du haut de la main de corde contre le maxillaire pour assurer une flèche même moyennement préparée dans la zone, petit détail qui permet d’oser lancer le GO, c’est-à-dire de ne plus attendre que le clicker passe quand il veut bien, mais en provoquant le départ de la flèche en cisaillant très légèrement les deux épaules horizontalement, ou comme Pace en utilisant les muscles du bas du dos, par un pivotement de la pointe de l’omoplate vers la colonne, technique difficile à réaliser sans avoir des segments avantageux.
- Un détail que tous les tireurs américains de l’époque utilisaient, le pouce et parfois l’auriculaire, venaient se caller derrière le tendon du cou (qui est en fait le muscle sterno-cléido-mastoïdien), donnant l’avantage de tenir près de 5 livres de plus sans effort mais surtout permettant d’être déjà du bon côté pour résister à la puissance de l’arc en utilisant les muscles du dos. L’école russe mettait elle, carrément le pouce sur la nuque, les américains ayant trouvé une technique proche, beaucoup plus esthétique et pas facile à voir sans une observation aiguisée, toujours le partie invisible de la technique…
Les coréens, n’ont pas repris en principe cet élément, peut être aussi grâce à un visage plus plat, permettant d’avoir le placement aussi sur l’arrière sans avoir à tricher avec cet artifice, l’écart du maintiens des forces se jouant à moins de 2 centimètres, ce qui représente l’épaisseur du tendon du cou.
Dernière édition par E=cap le Mar 22-09-2015, 14:06; édité 2 fois |
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| Jacques Rogerniveau 4 Arme(s): Classique
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Merci beaucoup pour cette explication.
Est-il possible de préciser le: "décalage des épaules au moment de la prise de repères au visage", quel est le sens du mouvement que j'imagine de faible ampleur par ailleurs.
Encore merci. |
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| E=cap Rédacteur Age: 60 Le même depuis 34 ans Arme(s): Classique
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| Jacques Roger a écrit: | | Est-il possible de préciser le: "décalage des épaules au moment de la prise de repères au visage", quel est le sens du mouvement que j'imagine de faible ampleur par ailleurs. |
L’idée est d’avoir un décalage des épaules pour que les muscles aient un effort minimum à faire pour tenir la puissance. C’est la « charpente » qui tient la puissance. C’est un peu comme certains décocheurs, le décalage peut être très minimaliste, il faut que l’épaule du bras de corde soit juste un peu plus en arrière que l’épaule du bras d’arc. Pour certains tireurs, le décalage est important, grâce à des segments généreux, mais même sans avoir cet avantage physique, quelques millimètres permettent d’avoir cet équilibre qui rend la visée paisible pendant quelques secondes. Au tireur ensuite de profiter de cet état magique pour décider du moment où la flèche doit partir par un tout petit effort, que je décris comme un « cisaillement » des épaules. Le mouvement d’emmener le coude vers l’arrière pour cliquer ne fonctionne pas pour tous les tireurs, ce déplacement est souvent trop important pour maintenir un état stable et stoppe la continuité car devant, le viseur sort un peu de la zone. Alors que le cisaillement est lui beaucoup moins déstabilisant, c’est un mouvement à peine perceptible, qui va de paire avec une continuité sans faille. |
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| superlapinouniveau 5 1ère compagnie d'arc de Fontenay sous bo Arme(s): classique
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Pace m'écoeure...  |
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| E=cap Rédacteur Age: 60 Le même depuis 34 ans Arme(s): Classique
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| superlapinou a écrit: | | Pace m'écoeure... |
Oui, je vais peut-être en avoir besoin dans pas longtemps... Tout cela n'est qu'une histoire de vieux ! |
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| Huryniveau 3 Age: 52 Albertville Arme(s): Arc classique
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Depuis le peu de temps que je pratique j'avais entendu parlé de ce type .
Du coup me suis un peu plus renseigné sur son histoire ; par exemple là : http://mapage.noos.fr/ltikf/texte/d_pace.htm
Merci E=cap de nous faire partager ce genre d'info qui apporte pas mal sur l'histoire et la technique de ce sport .
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Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît... (Les tontons flingueurs) |
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| gunnnerniveau 6 Age: 56 Arme(s): classique
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un de mes amis (raymond baillon pour le citer) a tiré avec (contre?) lui au trophée Bénédictine de Fécamp.
Il en parle encore...
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CARBON EXPRESS - CARBOFAST |
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| E=cap Rédacteur Age: 60 Le même depuis 34 ans Arme(s): Classique
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Puisque certains en redemande sur les vieilleries, je vais faire un petit historique sur les champions qui ont été les orfèvres de la discipline que j’ai tant aimé, je veux parler du FITA 4 distances (90m, 70m, 50m et 30m). Cette formule en championnat du Monde et aux jeux Olympiques fut retenue à partir des championnats du Monde de 1957 à Prague et jusqu’en 1985 à Séoul. Au paravent, le champinonnat du Monde se tirait à 90m, 70m, 50m pour les longues distances puis 50m, 35m et 25m pour les courtes distances.
En 1957, les américains emmené par 0zziek K. Smathers règnent sans partage sur ce championnat, le vainqueur passe deux fois 1100 points, le meilleur français, André Salvador (dit Jacart) un artiste dans la vie, il travailla entre autre avec Joséphine Baker, il est le frère ainé d’Henri Salvador et champion de tir à l’arc le week-end ou il partait faire ses tournois en Solex, finit 11ième.
En 1958, il est encore le meilleur français du championnat du Monde à Brussels ou l’hégémonie américaine prend du plomb dans l'aile, la victoire revient au Suédois Stig Thysell suivi par un finlandais et un anglais. Le champion du Monde de Prague finit 16ième.
En 1959, le championnat du Monde ne se déroulera plus que les années impaires, les américains reprennent le leadership en plaçant cinq tireurs dans les 6 premiers, c’est James Caspers qui gagne, et c’est au tour du précédent champion du monde le Suédois Stig de plonger, il finit seulement 10ième, les français sont dans les profondeurs du classement et finissent 12 sur 15 équipes engagés, le futur patron de France Archerie, Marc Mirquet fait partie de l’aventure ou la légende urbaine raconte qu’il ne revint pas avec de médaille, mais avec sa future épouse.
 
En 1961 à Oslo, c’est l’américain Joe Thornton, qui gagne, et un français Jacques Becken finit 7 ième, lui qui commença très tard le tir à l’arc vers 40 ans après avoir lâché son vélo, se fit déjà remarquer avec le troisième score à 30m, André Isabey et Marc Mirquet complètent l’équipe de France qui finit 8ième en progression. Le clicker est déjà utilisé par certains archers, c’est un peu plus tard que Hoyt commercialisera son clicker autocollant.
En 1963 à Helsinky, carton plein pour les USA, 4 tireurs aux 4 premières places, c’est Charles T. Sandlin, qui reprend la couronne à son compatriote Joe Thornton qui lui finit 2ième, André Isabey finit 6ième suivie de Jacques Becken, 10ième du classement général, qui s’adjuge la première place à 50m, distance ou 2 ans plus tard, il prendra le record du Monde avec 314 points. L’équipe de France est sacrée vice-championne du Monde avec José Giro derrière les américains.
En 1965 à Vasteras en Suède, c’est un finlandais qui gagne, Matti Haikonen devant l’américain Joe Thornton, qui enchaine son troisième podium, Jacques Becken rate son championnat du Monde et finit 14ième, accompagné par André Jacart, toujours là, qui termine 18ième. Les stabilisateurs apparaissent maintenant sur les arcs de quelques champions, souvent seulement 2 latéraux à l’avant en haut et en bas.
En 1967 à Amersfoort aux Pas-Bas, c’est l’américain Ray Rogers qui s’installe à la première place, avec à la troisième place son compatriote Hardy Ward qui pointe déjà son nez, un petit français finit 5ième, A. Martin, Jacques Becken est 16ième et Jean Nesci 20ième, l’équipe de France rate le podium de 24 points.
En 1969, à Valleyforge (USA), deux très grands champions américains, vont se livrer un combat féroce, c’est Hardy Ward qui l’emporte de 3 points sur le futur champion Olympique John Williams, Le champion du Monde de 1967 ne finit que 7ième, Jacques Becken aime la 16ième place comme deux ans au paravent, l’équipe de France est complétée par Fernand Richard, président de la compagnie de Vincennes pendant de très longues année, et de Jean Nesci, ils terminent 9ième par équipe. Des grands tireurs comme Stephen Lieberman futur champion du monde Field (1971) et Giancarlo Ferrari double médaillé de Bronze olympique (1976-1980) sont déjà là. Le berger button, commence à faire son apparition sur les pas de tir, accessoire inventé par Norman Pint et popularisé par le champion américain professionnel Victor Berger.
 
En 1971, c’est à Knavesmire York en Angleterre, John Williams montre qu’il est le patron à un an des JO de Munich et réalise le premier doublé à 1200 points, Jacques Becken premier français, n’est plus dans la course, et finit 36ième, il se prépare déjà à devenir le futur entraineur de l’équipe de France. Jacques fut le premier français à passer les 1200 points et porta le record de France à 1225 points.
En 1972, les JO de Munich sacrent John Williams sur un des premiers arcs démontables de marque Wings avec de multiples records du Monde à la clé, dont le total à 1268 points et le premier score à 350 points à 30 mètres. Jacques Doyen termine 21ième. La légende vivante Edwin Eliason est 5ième.
En 1973 à Grenoble, c’est un russe Victor Sidoruk qui l’emporte dans le déluge, le champion du monde Field Stephen Lieberman est troisième, André Allard, premier français est 21ième devant Darrell Pace (16 ans) qui termine 23ième, André fut recordman du Monde à 18m avec 577 points. L’équipe de France était composée de Fernand Simon et Jean-claude Petit.
 
En 1975, c’est en Suisse à Interlaken, que Darrell Pace commence à marquer son empreinte dans notre sport, ayant battu son propre record du monde (1291) en passant pour la première fois la barre mythique des 1300 pour avec 1316 points, il remporte son premier titre majeur en gardant à bonne distance Richard McKinney, son compatriote et ennemi préféré à 90 points de lui. Le premier français est 38ième, Fernand Simon suivi d’André Allard et Pascal Van Malleghem.
Les américains utilisent maintenant le V-bar avec un central comme stabilisateurs, c’est Darrell Pace qui rendra indispensable et populaire ce système, tout comme le Kevlar qui remplace le Dacron B50 sur les cordes, ainsi que sa palette avec calle pour gagner du trait aux longues distances avec les tubes alu.
En 1976 à Montréal aux JO, Darrell Pace qui tire sur un Hoyt TD2 ne laisse aucune chance au Japonais Hiroshi Michinaga et son ami Richard McKinney sur Yamaha YTLS, qui rate ses JO à cause d’un sur entrainement, est laissé à 100 points du nouveau maître du monde. L’italien Giancarlo Ferrari complète le podium. Albert Letyrant, seul Français sur ces Jeux, termine 12 ième.
       
En 1977, c’est à Camberra en Australie que Richard McKinney (Rick pour les intimes) prend sa revanche sur Darrell Pace, un démarrage difficile à 90m coute très cher à Pace, qui perd 21 points sur Rick et qui terminera 4ième à seulement 23 points de la médaille d’or. Les USA sont champions du Monde par équipe avec Edwin Eliason qui finit encore 5ième. Louis Charuel (le papa de Marina) est 15ième et Albert Letyrant finit 19ième. Albert fut recordman de France avec 1265 points.
 
En 1979, à Berlin, Pace et McKinney se livrent une bataille de titan, Darrell Pace l’emporte de 3 points et Rodney Baston un autre américain complète le podium. L’équipe de France finit 9ième avec Albert Letyrant (15ième), Fernand Simon (21ième) et Henri Salmain (40ième) pour la petite histoire Henri Salmain déclarait qu’il n’avait jamais de stress en compétition… Les coréens sont toujours inexistants chez les hommes, les femmes sont déjà championnes du monde. Cette année voit le record du monde porté à 1341 points au Japon par Darrell Pace qui sera privé d’un nouveau titre olympique pour cause de guerre, son record tiendra 10 ans.
En 1980, l’armée russe envahit l’Afghanistan, les USA ainsi qu’une grande partie des alliés boycottent les JO de Moscou, c’est dans l’indifférence générale que le finlandais Tomi Poikolainen devient le 3ième champion olympique de tir à l'arc de l’ère moderne.
En 1981, en Italie à Punta Ala, les dieux sont tombés mais le spectacle fut de premier ordre, les 5 premiers du classement général, après 288 flèches terminent à 3 points mais c’est le finlandais Laasonen Kyosti qui gagne, devant Pace, McKinney, Vladimir Echeev et le champion Olympique Tomi Poikolainen. Le premier français Philippe Loyen est 26 ième suivi d’Henri Prévost futur DTN de la FFTA, de Philippe Barlet (Arc Système) et Jean-Paul Laury (Star Archerie) ferme la marche. C’est l’année du renouveau pour l’équipe de France, les jeunes ont remplacé les anciens.
En 1983, les USA prépare les JO, c’est donc à Los Angeles en Californie que sont organisés les 32ième championnats du Monde, Rick McKinney et Darrell Pace vont encore se livrer un combat royal, ils finissent avec le même score 2617 points, Pace trop précis casse une encoche sur sa dernière flèche sur un des deux 10 qu’il avait déjà en cible et fait 29 points. Cette erreur lui coute le titre, ils seront départagés au nombre de 10. L’équipe de France est 7ième avec Philippe Loyen, Gérard Douis, et Daniel Schneider. Ces trois archers français, ont été les acteurs qui ont poussé le record de France vers les 1300 points, Philippe tira 1266 points, puis Daniel 1275 points, Gérard mis tout le monde d’accord avec 1285 points. Les USA sont champions du Monde avec Larry Smith et les coréens sont déjà médaillés d’argent, plus pour très longtemps.
En 1984, chez lui aux Etats-Unis d’Amérique à Los Angeles, Darrell Pace complète son palmarès Olympique privant à jamais du titre individuel, son ami Rick McKinney, le Japonais Hiroshi Yamamoto complète le podium. On reparlera de lui beaucoup plus tard (20 ans) aux JO d’Athènes ou il terminera médaillé d’argent cette fois-ci. Côté français, Gérard Douis finit à la 17ième place et Philippe Loyen 35ième.
En 1985, l’ère du double FITA Star qui titre les champions au bout de 288 flèches vit ses dernières heures, c’est en préparation des JO de Séoul en Corée qu’ont lieu les championnats du Monde, l’histoire d’un champion ne va jamais seul, il y a toujours un adversaire qui pousse l’autre dans ses derniers retranchements, c’est le cas de Darrell Pace et Richard McKinney, l’un ne va pas sans l’autre, c’est comme Prost et Senna, Borg et McEnroe, Flute et Torres, la décennie que nous a fait vivre ces deux champions s’achève, mais c’est encore une fois Rick McKinney qui s’impose. Premier podium individuel pour un coréen, Ja Chong KOO, et le titre pour l’équipe de Corée au détriment des USA, à cause d’une défaillance de Pace, sur son second Fita, les USA sont battus de 17 points par les organisateurs du championnat et ce n’est qu’un début. Les français font bonne figure, même si le résultat est modeste, ils sont 7ième, avec Jean-Pierre Baron, Philippe Cabarez, l’actuel comptable de la Fédé, et Philippe Loyen. Les français devront encore attendre 8 ans avant de toucher l’or à Antalya en 1993 après le sacre de Sébastien Flute au JO de Barcelone en 1992. Les flèches carbones arrivent sur les pas de tir, avec les tubes français Beman, les coréens furent parmi les premiers à comprendre l’intérêt de ce matériau.
Mais à partir de 1985, le tir à l’arc a pris une autre direction, il y a eu une volonté de rendre notre sport plus spectaculaire, moins écrit à l’avance avec des règlements qui se sont affinés au cours des années, les formules de sets comme au tennis plaisent au grand public, qui est plus motivé à tendre l’oreille et jeter un coup d’œil sur un match d’une dizaine de minutes pour peu qu’un athlète soit de leur pays.
Toute une époque… j’espère ne pas avoir trop romancé et divinisé les acteurs de ce long récit, certains sont des amis très proche que j’aime, ils ont été des modèles qui chacun à leurs époques ont fait avancer notre sport.
Dernière édition par E=cap le Mer 29-05-2013, 18:01; édité 17 fois |
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| Huryniveau 3 Age: 52 Albertville Arme(s): Arc classique
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Alors là : chapeau bas Monsieur ... 
Vraiment un plaisir de te lire et de découvrir tout ça .
Par contre un truc m'intrigue depuis un moment déjà : comment fais tu pour gérer ta passion et le reste avec seulement 24h dans une journée ...??? 
Suis impressioné ! ^^
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| J.Tiberiusniveau 4 Age: 62 Arme(s): Classique
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Merci E=cap tu es une vrai encyclopédie du tir à l'arc si un jour tu a l'envie et le temps parle nous aussi du matériel utilisé à cette époque.
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Espace frontière de l'infini vers laquelle voyage... |
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| Laurent Tiko Rédacteur Age: 59 Arme(s): classique
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Allez, la même chose chez les femmes, maintenant !
N. Butuzova, MJ Bazin, Valerie Marest épouse Fabre... 
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En Angleterre, tout est permis, sauf ce qui est interdit. En Allemagne, tout est interdit, sauf ce qui est permis. En France, tout est permis, même ce qui est interdit. En U.R.S.S., tout est interdit, même ce qui est permis (Winston Churchill)
Dernière édition par Laurent Tiko le Mar 28-05-2013, 9:51; édité 1 fois |
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| E=cap Rédacteur Age: 60 Le même depuis 34 ans Arme(s): Classique
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| Laurent Tiko a écrit: | Allez, la même chose chez les femmes, maintenant !
N. Butuzova, MJ Bazin, Valerie Marest épouse Fabre... |
Oui, j'y ai bien pensé, mais je n'ai pas la même culture pour ces dames, disons que j’aurai des histoires plus croustillantes à raconter, mais cela ne vous regarde pas ! C’est un peu long à faire, car j’ai moins de souvenir « sportif », mais je ferai l’exercice.
Ah, Natalia... |
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| Laurent Tiko Rédacteur Age: 59 Arme(s): classique
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Est-ce qu'elle valait Eva ?
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| Laurent Tiko Rédacteur Age: 59 Arme(s): classique
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Pour la petit histoire Darrel P. m'a validé ma page - au niveau des dates et scores car il ne parle pas français - !
J'ai quelques infos et photos à rajouter, faudrait que je m'y mette... 
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| Huryniveau 3 Age: 52 Albertville Arme(s): Arc classique
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| Laurent Tiko a écrit: | Pour la petit histoire Darrel P. m'a validé ma page - au niveau des dates et scores car il ne parle pas français - !
J'ai quelques infos et photos à rajouter, faudrait que je m'y mette... |
mdr le monde est petit !!!
j'ai fais une recherche google sur Darrell Pace et j'ai même pas fais le rapprochement que j'étais sur ton site en fait ...!!!
Tin décidément zêtes partout toi et E=cap !!!  ^^
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