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 Avantages à multiplier les contacts de la main sous la machoire... Et préparation mental !!!
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Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Integralsport - Le forum du tir à l'arc depuis 2001 Index du Forum -> Techniques et enseignements
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E=capHors ligne
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MessageDim 20-09-2015, 12:29
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A suivre des tireurs à l’entrainement, en tant que conseiller technique, et pas en tant qu’entraineur, il faut des diplômes… je m’aperçois que ceux qui réussissent le plus vite, tout est relatif, sont ceux qui ont l’encrage le plus solide et le plus grand nombre de contacts sur le visage avec leur main de corde.

Si l’on regarde de près les tireurs des coupes du monde et des grands championnats, une majorité répond à cette particularité. Ceux qui ont une grande main ou un visage court, ont bien sur plus de chances d’avoir développés ce genre de position, avec pour certains, même la corde au milieu du menton et du nez, les veinards, d’autres passent la corde sur le côté, du menton et même du nez, augmentant la possibilité de placer la main très en arrière, pour tirer en ligne et avec le dos. Ah ! tirer avec le dos, c’est le secret pour atteindre les scores parfaits, mais que d’efforts à faire pour obtenir cet équilibre idéal ou la puissance de l’arc s’annule une fois à l’ancrage, là, ou le viseur ne bouge plus, et que la décision de laisser s’échapper la corde des doigts, prends une fraction de seconde et un temps de tenu réduit au minimum…

Il y a moyen, d’avoir 4 contacts très forts, le bout de l’index sur le côté du menton ou le tranche-fil, on peut en voir la trace sur des photos de championnes, le haut de la main, ou la cale de la palette, le long de la mâchoire, le pouce derrière le muscle saillant du cou, quand la tête est tournée vers le cible, et l’auriculaire qui vient rejoindre le pouce à la fin du placement des épaules ou toucher une partie du bas du cou pour redresser la main de corde et garantir un meilleur accrochage de l’annulaire sur la corde.

Ce type de placement de la main de corde sous le visage, permet de réduire l’angle entre la corde et l’épaule d’arc, obligeant de passer l’épaule de corde légèrement à l’arrière en opposition avec celle du bras d’arc, garantissant un verrouillage de la puissance de l’arc, et facilitant l’échappement dans l’axe de la flèche, évitant un maximum, les décoches aériennes sur le côté.

Modifier un ancrage fragile, comme un simple contact du haut de la cale de la palette, sur le côté du menton, comme on le voit très souvent chez les archers débutants, et c’est déjà tout un exercice pour réussir à obtenir au moins cette position pour certains, ceux qui veulent passer à la vitesse supérieur et adopter en quelques mois, le clicker, comprennent vite l’intérêt de multiplier les contacts et d’acquérir un ancrage solide, comme si la main de corde, venait s’ajuster sous la mâchoire comme une pièce industrielle usinée au micron.

Ceux qui stagnent depuis des années à peu près au même niveau et commencent à tourner en rond, devraient essayer quelques séances à modifier leurs habitudes, il y a des tonnes de clichés sur le web, pour visualiser le principe. Bien sûr, le cerveau et certains tendons ou muscles ne seront pas ravi au début de ces changements, mais cela en vaut vraiment la peine, pour les plus téméraires, faites un essai… quitte à reprendre un arc d'initiation au début.

Et voici un exemple d'encrage qui m'a inspiré pour ce post et ses résultats ne sont pas du au hasard :


Et la position parfaite, typique de l'école américaine depuis 40 ans !


Dernière édition par E=cap le Ven 09-10-2015, 7:31; édité 4 fois
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Pascal02Hors ligneniveau 2
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MessageDim 20-09-2015, 19:08
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Bonsoir,

Merci pour ce post plein d'enseignements dont le petit archer débutant que je suis s'inspirera comme d'ailleurs de l'inlassable littérature que je trouve ici.
De là à dire que cela résoudra tout mes défauts, comblera toutes mes lacunes, dissipera mes interrogations ! Non, mais j'aime essayer en permanence de trouver parfois, je dis bien parfois une petite solution, une nouvelle avancée dans ma progression.

Cordialement vôtre,
Pascal
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E=capHors ligne
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MessageDim 20-09-2015, 19:22
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J’ai connu et utilisé plusieurs types d’ancrage, le tout premier, provenant de l’école français de l’époque, c’était la corde au milieu du menton et du nez, cela donnait de piètres alignements des segments, et la tête penchée en avant pour venir faire toucher le bout du nez sur l’angle de la corde très fermé du premier arc d’initiation monobloc en 62 pouces que l’on m’avait prêté !

Puis, avec un arc adapté, le mien, un Yamaha 68 pouces, j’ai très rapidement passé la corde sur le côté du menton, pour soulager les vertèbres cervicales, misent à mal par cette position de la tête contrariée, me permettant d’avoir un semblant d’alignement de mon bras de corde, en regardant les photos du champion américain, Rick McKinney, dont j’ai copié le style pendant de très nombreuses années, me valant le préfixe de Mc… par les copains de l’époque, mais malheureusement pas les points…

Puis, ayant besoin de toucher la cible à 90 mètres, lors de mon passage en cadet, et malgré une forte puissance d’arc pour un gamin, 47 livres, je devais trouver un artifice pour avoir le viseur devant la fenêtre de l’arc, et c’est en lisant un article de Mme Françoise Avon-Coffrant, très amie avec le champion Olympique Darrell Pace, que j’ai rajouté sur ma palette, une cale assez haute, pour gagner du trait au viseur pour passer mes X7 2014 aux longues distances. Cette cale de fabrication maison, me donnant mon second point de contact en ajoutant celui de la corde sur le côté du menton, la hauteur de la cale ayant éloigné le bout de mon index du dessous du menton.

C’est beaucoup plus tard, que j’ai essayé de tirer comme les russes, avec le pouce accroché sur la nuque, technique très efficace, mais vu la puissance de mon arc, me donnait des douleurs aux cervicales, encore une fois, j’ai donc opté, grâce à des photos de Darrell Pace et Rick McKinney de poser le pouce, derrière le muscle du cou, qui devient saillant quand on tourne la tête vers la cible. Là, mes performances ont grimpés de façon exponentielle ! Mais très vite, comme je n’utilisais pas le dos pour tirer, mes bonnes performances sont restées bonnes, mais ont stagnées pendant de nombreuses années. Pour compléter, n’ayant plus besoin d’une cale si haute, avec l’arrivée des tubes en carbone, j’ai laissé dépasser la cale à minima, pour empêcher la main de remonter sur la joue, mais j’ai privilégié le contact de la peau du haut de l’index sous la mâchoire, avec une cale très étudiée pour qu’elle ne vienne pas me blesser au moment de l’échappement.

Puis, j’ai voulu apprendre à tirer avec les muscles du dos, je ne reviendrai pas sur cet exercice, un autre post lui est consacré, mais avec de nombreuses blessures aux tendons, cette mécanique de précision était difficile à remettre en place à chaque arrêts, pour ne pas empirer les dommages aux tendons.

C’est en regardant tirer Jean-Charles à l’entrainement, que j’ai capté un placement qui me paraissait très intéressant, l’aide de l’auriculaire pour verrouiller le placement dans l’axe, de la main de corde avec la corde, mais une mauvaise organisation de ce changement, interrompait la continuité. J’ai donc laissé de côté ce quatrième contact un moment, qui fonctionnait avec un arc assez faible, mais devenait difficile et improductif avec mon arc de tournoi. Mais à force de tentatives, j’ai trouvé la solution, au début je cherchais à placer en premier l’auriculaire, ce nouveau contact, d’où une perte d’ouverture et du passage sur le dos en oubliant la continuité, puis j’ai compris, qu’il fallait le placer près du pouce collé derrière le muscle du cou, vers la fin de la prise de repère et de l’ancrage, justement pour boucler le passage sur le dos, si je ne suis pas sur le dos, l’auriculaire a du mal à toucher le pouce ou une partie de l’arrière du cou, plutôt derrière le muscle du cou.

C’est donc un maximum de contacts qui donnent un ancrage solide, régulier, vu le nombre de points de contrôle, donnant de la force supplémentaire, que j’estime à 5 livres, une recherche des alignements les plus poussés en fonction de ma morphologie, un meilleur accrochage de l’annulaire sur la corde, qui combien de fois se relâche, et oblige à forcer pour passer le clicker, la main étant beaucoup plus droite avec la recherche du placement de l’auriculaire plus près du cou, un échappement dans l’axe sur un plus grand nombre de flèches, et un verrouillage du placement des épaules en continuité, grâce à ce contact qui mobilise un peu plus l’omoplate de corde vers le bas, au moment de la fin du placement.

Tout le monde ne peut pas obtenir ces 4 repères, tout du moins immédiatement, j’ai dû par exemple, augmenter la souplesse de mon pouce droit, pour pouvoir le plier derrière le muscle du cou.

Mais si l’on est persuadé que de multiplier les contacts augmentent radicalement la précision, le travail qui en découle, apportera de grandes joies. Il faut laisser le temps d’assimiler les changements, faire des allers-retours, si vraiment cela ne fonctionne pas, ce que j’ai fait avec le placement de l’auriculaire, qui était plus une erreur d’enchainement, que de difficultés physiques ou morphologiques, pour le glisser près du pouce.

Trois contacts chez Jean-Charles et quatre contacts chez Mackenzie, tous deux vainqueurs à Wroclaw.


Dernière édition par E=cap le Lun 21-09-2015, 20:21; édité 3 fois
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Archer57Hors ligneniveau 4
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MessageDim 20-09-2015, 21:05
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vraiment très intéressant... Par contre j'aurai juste quelques questions, si je comprend bien Jean-Charles n'utilise pas l'ancrage du pouce derrière le muscle du coup c'est ça ? Et donc d'après cette logique de maximiser les contacts, les palettes de type soma où le pouce sert de cale ne seraient pas une si bonne idée que ça au final ?
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"Le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher, la difficulté pour la vaincre." Pierre de Coubertin
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MessageDim 20-09-2015, 21:23
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Archer57 a écrit:
vraiment très intéressant... Par contre j'aurai juste quelques questions, si je comprend bien Jean-Charles n'utilise pas l'ancrage du pouce derrière le muscle du coup c'est ça ? Et donc d'après cette logique de maximiser les contacts, les palettes de type soma où le pouce sert de cale ne seraient pas une si bonne idée que ça au final ?

Oui, chacun trouve le meilleur compromis, JC a la corde très près du menton, et elle était au milieu, au début de sa carrière internationale, donc, c'est plus difficile avec cette position d’avoir le pouce derrière le muscle du cou.

La palette Soma, a même un double effet en contradiction avec la prise de contact maximum, le pouce sur la cale, quand celle-ci est au milieu de la palette, et l’ergot pour poser l’auriculaire, mais certains s’en sortent bien avec cette palette très douloureuse à tous points de vue, tant les angles sont pointus sur au moins 4 contacts dans la main.

Mais l’important, c’est d’avoir la main d’arc qui passe derrière l’axe de la colonne vertébrale, les ancrages que je suggère dans ce post, sont une aide pour tirer avec le dos, gagner de la force, par l’alignement facile du bras de corde, et l’enroulage de l’épaule de corde, vers la colonne vertébrale.

Il existe plein d’autres méthodes, chacune correspondent à une école, et certaines morphologies s’y adaptent mieux, tout dépend aussi du nombre de flèches tirées par jour, et le volume de flèches engrangés par le tireur depuis son apprentissage. Il ne faut pas oublier qu’un geste imparfait, répliqué exactement de la même façon, envoie la flèche toujours au même endroit dans la cible, mais qu’un geste étudié et adopté par de très nombreux championnes et champions, à plus de chance de donner un meilleur résultat sur la durée.

J’ai mis beaucoup de temps pour tous les assimiler, mais ce n’est pas très important, je n’ai pas d’entraineur, et donc, j’avance plus lentement, mais cela me donne la chance de décortiquer les astuces des uns et des autres, de toujours observer les photos qui sont maintenant très nombreuses sur le web, et d’avoir l’œil aiguisé pour repérer un détail, au-delà de la beauté du cliché.
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E=capHors ligne
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MessageLun 21-09-2015, 20:54
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On peut voir sur le visage du Ki Bo Bae, la meilleure tireuse de tous les temps en discipline Olympique, Recordwoman du monde, Championne du Monde et Championne Olympique en titre, les traces d'un ancrage solide, et elle ne fait pas dans la dentelle, question pression de la corde et de ses repères sur le visage, on dirait presque, qu’elle est brulée par ses contacts !


Chez l’américaine Mackenzie Brown, on voit bien l’avantage d’un multiple contacts et d’un ancrage parfaitement ajusté à la forme de son cou, la main reste collée au départ de la flèche, rien ne vient dévier la corde pour une répétition identique à chaque échappement, et la corde marque aussi son visage, d’où une position très ferme de la main et de la corde, c’est du solide !
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DarlexHors ligneniveau 4
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MessageMar 22-09-2015, 9:06
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E=cap a écrit:
... Ki Bo Bae, la meilleure tireuse de tous les temps en discipline Olympique, Recordwoman du monde, Championne du Monde et Championne Olympique en titre...

Meilleure que PARK Sung-Hyun ?
Difficile de choisir quand même. Parce-qu'elle a aussi déjà tout fait, elle a même un record qui à encore de beaux jours devant lui (même si la seconde à déjà tirée du 139X).
En tout cas ce n'est pas la même école mais les résultats sont tout aussi impressionnants Wink

Mais pour parler des traces de contact, PARK avait le menton bien marqué.
D'ailleurs c'est assez typique chez les coréennes : les lèvres, le menton et parfois le nez.
Les contacts sont très solides comme tu le fait remarquer.

Chez les hommes ça se voit beaucoup moins.
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NoraheHors ligneniveau 4
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MessageMar 22-09-2015, 9:28
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Très intéressant, merci beaucoup Smile
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E=capHors ligne
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MessageMar 22-09-2015, 9:40
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Oui, meilleure, Park Sung-Hyun n'a fait que 682 points sur 2x70 mètres, mais j'aurai du ajouter en activité... peut être aussi parce que Ki Bo Bae est plus jolie !

Pour les traces sur le visage à ce point, il va falloir travailler, mais j’ai maintenant une bonne synthèse sur la méthode à employer pour guider les débutants à bien commencer dans notre sport et peut être un jour, aller taquiner ces championnes et champions.

Il ne faut pas oublier que les premiers pas dans une activité nouvelle, restent gravés à vie, ou demande un effort de déprogrammation si important, que beaucoup n’iront pas jusque-là en cas de mauvaises prises d’informations par le cerveau.

La première information que j’explique, c’est justement la prise de repère au visage.

Je ne passe plus par un apprentissage sans viseur, la main sous la pommette de l’œil, je positionne directement la main sous le menton pour gagner du temps et ne pas avoir à montrer dans les deux premières années d’initiation trois techniques de tir différentes, sans viseur, avec viseur et avec clicker. L’alignement des segments par le tir instinctif, s’écroule, une fois la main de retour sous le menton, il est donc préférable d’éduquer tout de suite le tireur à avoir les bons alignements en recherchant l’ancrage le plus adapté par rapport à sa morphologie, sans le perturber à se remettre en cause complètement au moment du passage au viseur. Une fois un semblant de groupement et de régularité de l’ancrage et donc de l’allonge, je passe en quelques mois directement au tir avec le clicker.

Si le tireur s’investi, et est attentif aux nombreux messages que je lui donne et régulier dans ses entraînements, il peut rapidement rattraper les tireurs de la saison précédente. L’objectif, n’est pas de gagner une année, mais de graver le plus rapidement possible la bonne posture et les bons réflexes, comme tirer avec le dos, dès les premières flèches, par la recherche d’un abaissement et alignement des épaules d’arc et de cordes, en passant par un armement partant au moment de la préparation, très bas, la main de corde au niveau du dessous du bras d’arc, pour obliger à mobiliser les muscles du dos, et pas les muscles des bras et des épaules. Une fois cette habitude ancrée, au bout de quelques mois, le passage au clicker n’est qu’une suite logique de l’apprentissage. C’est comme préparer le moteur, qui manque très souvent à beaucoup de tireur, qui se retrouve en grande difficultés pour passer le clicker, car ils n’ont jamais éduqué et étudié, le mécanisme pour réaliser ce tout petit effort autour de la colonne vertébrale pour déclencher cette petite lame d’acier inoxydable.

Je décompose la séquence de tir en trois phases :

- La préparation :
C’est, tous les mouvements que l’on doit réaliser avant de tirer sur la corde, position des pieds par rapport à la cible, chercher à se grandir, tourner la tête vers la cible, placement de la main dans le grip, rotation du bras de corde, abaissement de l’épaule d’arc, de l’épaule de corde, placement des doigts sur la corde, comme le dit un certain champion du nom de Florent, le secret de la réussite, « c’est la préparation ».

- La prise de repère :
Vient ensuite la traction sur la corde en gardant la main de corde la plus basse possible et le plus longtemps possible pour remonter vers le visage au dernier moment, sans se servir de la gravité pour passer la puissance, la phase de placement de la main sous le maxillaire dans cet ordre :

1) La corde en premier sur le visage, comme un guide de la longueur et de la hauteur avec un blocage du bout de l’index, si celui-ci dépasse assez pour le sentir sous le menton.
2) Puis vient en seconde position, le haut de l’index ou la cale de la palette, sur le côté de la mâchoire.
3) Le pouce passe derrière le tendon du cou en troisième position, c’est là que l’on gagne de la puissance, car le bras s’aligne avec la flèche, l’épaule de corde elle aussi commence à se placer.
4) Et en dernière position, l’auriculaire vient se poser à l’arrière du cou ou rejoins le pouce pour venir verrouiller l’épaule de corde en opposition de l’épaule d’arc, annulant pratiquement la puissance de l’arc sur ce quatrième placement de la main de corde, c’est ce moment qu’il faut choisir pour légèrement déplacer et poser le viseur dans le centre de la cible, il n’y aura pas beaucoup de secondes ou l’équilibre ainsi construit permet au viseur de tenir tout seul dans le jaune. Le placement de l’auriculaire doit rythmer le tir, une fois celui-ci en place dans un mouvement continu (la continuité) l’enroulement de l’épaule de corde vers la colonne vertébrale, permet le fameux cisaillement que j’ai longuement décrit dans le post sur « Tirer avec le dos ».

- L’échappement :
Arrive donc le moment crucial, si la préparation c’est bien passée, et la prise de repère également, inutile de penser à sa décoche, qui pour moi ne se travaille pas, elle est la conséquence des deux premières phases, la moindre connexion de la pensée sur les doigts de corde, aura pour conséquence d’une recherche de l’ouverture des doigts de corde, et c’est justement ce qu’il faut combattre, les doigts ne s’ouvrent pas, ils laissent glisser la corde et la flèche dans la palette. C’est une décontraction des fléchisseurs des doigts et de l’avant-bras, qui libère la corde et non pas un ordre donné aux muscles extenseurs des doigts, il n’y a d’ailleurs pas d’ordre à donner, cette partie du tir doit être hors du contrôle du tireur, comme automatique dans un mouvement conditionné, il est bien plus payant d’avoir l’esprit sur la tension des muscles autour de la colonne vertébrale et sur l’anticipation du relâchement de l’avant-bras d’arc et de la main d’arc, seule l’épaule d’arc doit conserver de la puissance tout au long des trois phases, jusqu’à l’arrivée de la flèche en cible.

J’ai tellement fait d’essais, en essayant de copier des grands champions, comme Sébastien Flute qui laisse tomber ses doigts sur son cou, pour inverser l’ouverture des doigts vers l’extérieur, ou d’un Rick McKinney qui projette ses doigts sur sa clavicule en laissant se casser son poignet de main de corde, ou encore d’un Darrell Pace qui laissait courir son index le long de son cou jusque derrière sa nuque, toutes ces actions visibles de l’extérieur sont le résultat d’un relâchement propre à chacun et pas un mouvement contrôlé, c’était donc inutile de vouloir les copier, dès que l’on recherche à contrôler sa main de corde pendant le départ de la flèche, il y a une perte d’attention sur le principal, le moteur !

L’énergie des muscles du dos demandant une concentration à 100 pourcents, toutes autres pensées mènent à l’arrêt de la continuité, c’est le nerf de la guerre pour ne pas dire le secret.


Dernière édition par E=cap le Mar 22-09-2015, 13:02; édité 1 fois
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NoraheHors ligneniveau 4
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CSB Betton
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MessageMar 22-09-2015, 11:09
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Pour voir l'illustration de ce que tu décris en vidéo, il faut par exemple regarder le match de JC Valladont à Wroclaw ?

Beaucoup d'archers sur la compétition ont une technique plus "classique" avec un armement qui se fait directement au niveau du menton, et non pas plus bas.

J'avais essayé ce type d'armement suite à un de tes messages précédent, et la difficulté -pour moi- était qu'en armant à ce niveau, j'avais tendance à tirer beaucoup plus que nécessaire pour être "confortable" et en ramenant sous le visage, j'étais plutôt sous l'oreille ou même encore derrière celle-ci que sous le menton Very Happy


Merci pour ces explications en tous cas Smile
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MessageMar 22-09-2015, 11:56
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L’armement en partant du bas, comme Jean-Charles et Bé, est certainement le chemin le plus déroutant que j’ai dû réapprendre pour baisser l’épaule de corde, et apprendre aux muscles du dos de s’accrocher. C’est pour cela que je tente de le faire adopter dès le début de l’apprentissage.

C’est une perte totale de repères dans l’espace, je l’admets, mais c’est le seul moyen pour mobiliser les muscles du dos, quand l’apprentissage d’origine, n’a pas enclenché cette mécanique dorsale, c’est à la fois physique, mais aussi mental et simplement de la biomécanique, d’ailleurs, il est possible une fois le moteur mis ou remis en place, d’avoir un armement moins prononcé vers le bas, mais une fois l’habitude et les repères à nouveau digérés, finalement, ce n’est pas si difficile, mais au début, c’est comme écrire de la main gauche pour un droitier… Le risque, s’est d’avoir l’épaule de corde qui remonte, c’est pour cela que j’ai conservé un armement intermédiaire, mais plus jamais en me servant de la pesanteur pour armer, d’autres arment le bras d’arc très haut et l’épaule et le coude de corde très bas, mais la réglementation au niveau de l’angle de l’armement peut valoir des avertissements, si les arbitres le considère comme dangereux, si la flèche devait s’échapper avec un angle pareil…

Il y a beaucoup à écrire sur l’ancrage en tir à l’arc, et je regrette, que personne, durant mes 7 années de « haut niveau » et de passage à l’Insep n’ait eu l’idée ou la connaissance de donner des informations sur cet élément crucial de la technique de tir.
Tu arrivais avec ton ancrage, et l’on faisait avec, les français se gaussaient en regardant tirer les Belges, qui utilisaient leur pouce à la russe (derrière la nuque), mais avaient passés les 1300 points en Fita 4D, 10 ans avant le premier des gaulois…
Sur cette photo Zabrodsky (école russe), lui aussi à plus de 1350 points en Fita 4D et pas de dragonne...il fut le premier à battre le record du monde de Pace qui tenu 10 ans de 1979 à 1989.


Je dois admettre que la vieille méthode de prise de repère de l’école française des années 60-70, la corde au milieu du menton et du nez, donne des résultats en cible au tout début, beaucoup plus flatteur, je l’ai expérimenté, à 11 ans à 10 mètres, très rapidement toutes mes flèches venaient remplir le marmot autour du noir et au moins dans la douleur (je ferai le lexique Beursault un autre jour !). Cela à au moins l’avantage d’économiser du métal ou du carbone, la longueur de la flèche étant pratiquement un pouce plus courte… mais l’allonge plus facilement stabilisée.

Par contre à moins d’un profil et d’un physique adapté, une catastrophe au niveau des alignements. Donc impossible de tirer avec le dos avec ce genre de placement.

La méthode américaine visible tout du moins, c’est-à-dire la corde sur le côté du menton, voilà, j’ai gagné un pouce d’allonge, alignait au moins le bras à peu près avec la flèche, mais l’allonge étant plus difficile à stabiliser, c’était d’ailleurs l’argument de ceux qui s’opposaient entre la méthode des anciens et des champions américains, car elle posait des difficultés à passer le clicker, le recul du coude vers l’arrière pour le passer, ne fonctionnant pas sans avoir construit un chemin physique et mental de la force des muscles du dos, c’est pour cela que beaucoup de français gardaient l’ancienne méthode, et l’on a vu le résultat, plus aucun tireur de l’hexagone, dans les 10 meilleurs tireurs du monde après les exploits de Jacques Becken en 1961( 7ième), André Isabey en 1963 (6ième), c’est seulement en 1991 (6ième) que Sébastien Flute passe dans le top ten, devant les américains qui avaient survolés le tir à l’arc mondial, jusque-là, on connait la suite de l’histoire, la France championne du Monde en 1993 et le titre Olympique pour Seb en 1992, soit presque 30 ans sans toucher du doigt le haut niveau en Fita chez les hommes.

La corde sur le côté du menton devenant pratiquement la norme par la suite en France. Même si les américains, avaient perdus leur suprématie, à part le titre du vendeur d’herbes qui font rires, à Atlanta en 1996, la partie invisible de la méthode américaines, ou tout du moins visible, sur les photos prisent de loin avant l’arrivée du Web et du numérique, c’est l’utilisation du pouce comme support et passage de la main à l’arrière de l’axe de la colonne vertébrale, qui justement, permettait aux européens et américains d’utiliser les muscles du dos pour passer le clicker. L’arrivée des bataillons d’archers mais surtout d’archères coréennes, qui ont presque tout raflé depuis les jeux de Séoul, avaient, 8 ans auparavant décortiqué, à haute vitesse sur pellicule, la technique des meilleurs archers américains, pour arriver au top en les clonant, lors des jeux qu’ils allaient organiser chez eux en 1988.

Du fait de la morphologie de leurs visages, asiatiques, peu, ont eu recours au pouce, pour placer la main de corde suffisamment en arrière pour tirer avec le dos, beaucoup, ont utilisés l’auriculaire, pour maintenir la main dans l’axe de la corde, et enrouler l’épaule de corde vers l’arrière pour atteindre l’équilibre quand la puissance s’annule et que le viseur tient tout seul dans le jaune,

Les américains utilisaient le pouce et l’auriculaire en même temps, particulièrement les trois meilleurs, McKinney, Pace et Bars, Justin Huish peut être le pouce aussi, mais assurément l’auriculaire !

Pour ceux qui douteraient de l’efficacité de cette technique, une petite vidéo de Darrell Pace dans ses œuvres et au ralenti, la perfection au naturel (mais beaucoup de travail) dans la souplesse de l’échappement, du grand ART !
https://www.youtube.com/watch?v=6SZwly7qPbs


Dernière édition par E=cap le Mar 22-09-2015, 20:48; édité 1 fois
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Le BleuHors ligneniveau 5
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St Junien (87)
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MessageMar 22-09-2015, 17:42
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J’ai passé tout l’été à travailler cette position de placement de pouce derrière le muscle du cou

Cela offre effectivement un supplément de stabilité et un appui pour aider au passage du clicker (sans pour autant considérer cela comme un levier). J’ai fait de très belles volées, mais ne suis pas parvenu à résoudre un problème. Je perdais en effet tout contrôle de mon allonge, une fois le clicker passait avant même que je ne sois à l’encrage et la fois d’après la pointe de ma flèche se trouvait à plus de 5 mm du clicker réclamant un effort trop important pour son passage.

Je viens donc de comprendre pourquoi, trop concentré sur le positionnement de mon pouce, je cherchais ce repère avant celui de l’index sur la mâchoire. Il faudra donc que je refasse des tentatives.

Il faudra, mais pas maintenant, sauf à décider de faire une croix sur la saison salle qui démarre, voire à ne faire aucune compétition. Certaines modifications ne m’ont pas posé de problèmes, mais dès que je cherche à modifier un repère au visage c’est la galère.

Je ne pratiquais pas ce sport à l’époque ou un entraineur Coréen avait pris en charge l’équipe de France et leur avait interdit de participer à des compétitions, je comprends maintenant pourquoi. Tant qu’une évolution de la technique n’est pas totalement maitrisée à l’entrainement il est illusoire de la tenter en compétition, car à la moindre volée ratée, je sais que la tentation de revenir à la précédente technique sera trop forte, de fait on n’avance pas.

Apporter une modification importante à sa technique lorsqu’on tire 6 heures par jour, c’est jouable en assez peu de temps. Apporter cette modification lorsqu’on s’entraine même 6 heures par semaine cela prendra 5 fois plus de temps dans le meilleur des cas.

C’est bien là l’avantage des Coréens, aucune déprogrammation reprogrammation n’est nécessaire.
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Laurent Tiko
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MessageMar 22-09-2015, 21:26
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Le Bleu a écrit:
J’ai passé tout l’été à travailler cette position de placement de pouce derrière le muscle du cou

Cela offre effectivement un supplément de stabilité et un appui pour aider au passage du clicker (sans pour autant considérer cela comme un levier). J’ai fait de très belles volées, mais ne suis pas parvenu à résoudre un problème. Je perdais en effet tout contrôle de mon allonge, une fois le clicker passait avant même que je ne sois à l’encrage et la fois d’après la pointe de ma flèche se trouvait à plus de 5 mm du clicker réclamant un effort trop important pour son passage.

Je viens donc de comprendre pourquoi, trop concentré sur le positionnement de mon pouce, je cherchais ce repère avant celui de l’index sur la mâchoire. Il faudra donc que je refasse des tentatives.

Techique "pusher": on pousse devant pour cliquer, sinon on peut toujours essayer ! Laughing Wink

E=cap a écrit:
...
Il y a beaucoup à écrire sur l’ancrage en tir à l’arc, et je regrette, que personne, durant mes 7 années de « haut niveau » et de passage à l’Insep n’ait eu l’idée ou la connaissance de donner des informations sur cet élément crucial de la technique de tir....

Etonnant, car dans mon club en 1981-1982 on savait déjà que de bons repères passaient par des contacts osseux et durs (doigts, machoire) et non souples (nez)... Confused

_________________
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MessageMar 22-09-2015, 23:23
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Tiens, pour commencer, un truc amusant que j'ai découvert cet été en travaillant sur le placement du petit doigt : en le repliant pour aller toucher le pouce, effectivement, une conséquence annexe* est de replacer le dos de la main plus vertical, mais le plus surprenant comme effet secondaire se voit au niveau du coude quand on pratique à l'élastique face à un miroir ....

* la première action recherchée chez moi au niveau du petit doigt est centrée sur le passage de la corde au niveau des doigts lors de la libération de corde. (avec le pouce et le petit doigt fléchis et réunis, difficile même pour les cas les plus récalcitrants, d'effectuer une libération de corde avec extension complète des doigts)
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MessageMer 23-09-2015, 6:40
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Laurent Tiko a écrit:
Techique "pusher": on pousse devant pour cliquer, sinon on peut toujours essayer !

Le placement du pouce derrière le muscle du cou (Muscle sterno-cléido-mastoïdien) est simplement un contact pour avoir la main, la plus en arrière possible et parfaitement plaquée et alignée avec le cou, c’est une aide pour passer sur le dos, en tous cas une première approche, rien à voir avec la méthode russe, ou la effectivement, ceux qui la pratique poussent devant pour cliquer, avec le bras d’arc légèrement fléchi. Avec le pouce parallèle sur le muscle SCM, le bras d’arc est solidement placé devant avec une rotation du coude et ce sont les muscles du dos, surtout ceux qui entourent l’omoplate qui par une éducation (mobilisation) et une rotation minimaliste (qui évite au viseur de bouger) vers la colonne vertébrale qui permet au clicker de passer seulement en continuité (au début de l’apprentissage) pour, une fois que le mécanisme est approfondi, en continuité et au moment choisi dans une demi surprise qui s’opère sur une demi seconde. C’est donc une technique américaine qui n’utilise pas le même mécanisme que celle pratiquée par l’école russe (Il faut choisir son camp !).

Laurent Tiko a écrit:
Etonnant, car dans mon club en 1981-1982 on savait déjà que de bons repères passaient par des contacts osseux et durs (doigts, machoire) et non souples (nez)...

Bien sûr, c’est une évidence, mais mon propos, se voulait plus précis, en gros, j’avais effectivement le premier contact parfaitement stabilisé, c’est-à-dire, le bout de l’index qui dépasse de la corde, solidement coincé sous la mâchoire, et le second, la cale de la palette le long de la mâchoire, c’était un minimum à l’époque, pour faire 1200/1440. Simplement, les Russes, Belges, Italiens, Américains, Japonais, un Africain du sud, Suédois et les Finlandais, eux avait déjà passé le mur des 1300/1440 avant 1982. Et curieusement, tous, avaient dans leur façon de tirer l’utilisation du pouce d’une manière ou d’une autre, donc le troisième contact (le pouce, école Russe, Belge, Italienne, Suédoise et Finlandaise) et même le quatrième (l’auriculaire, école Américaine, Japonaise et Africaine du sud) !

Mais au-delà de l’utilisation des doigts, pour renforcer les contacts autour du visage, la notion de tirer avec le dos, qui existait, seulement comme une évidence mais pas comme une volonté d’enseigner cette technique, car personne n’avait suffisamment de vécu pour trouver les mots et les astuces pour réellement piocher dans cette réserve d’énergie que sont les muscles du dos pour le passage en douceur du clicker. Ceux, parmi les cadres qui comprenaient la biomécanique, n’avait pas développé de sensations fines de tireur à l’arc pour verbaliser leurs connaissances (expérience de tireur entre 1000 et 1100 points) les autres, les ex-champions devenus entraineurs avaient approchés ou légèrement dépassés le mur des 1200 points, s’ils tiraient avec le dos, c’était à l’insu de leur plein gré…

Les jeunes qui arrivaient à l’Insep à ce moment-là, étaient déjà au-dessus de 1200 points et progressaient vers 1250 points. Nous avions pratiquement entre 50 et 100 points de retard par rapport aux nations qui avaient déjà fait 1300 points, et là, pas de chance de faire le jackpot lors des duels, il fallait envoyer du lourd pendant 288 flèches pour avoir une médaille !


Dernière édition par E=cap le Mer 23-09-2015, 22:51; édité 3 fois
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