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 bachelier(e)
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compoundHors ligneniveau 5
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Age: 42
les archers de la fosse aux astres
Arme(s): poulie

MessageJeu 09-06-2005, 14:42
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je vous dit un MERDE pour votre bac good luck
_________________
La vie étant un éternel recommencement, seule l'acceptation de la défaite signifie la fin de tout. Tant et aussi longtemps que l'on sait recommencer, rien n'est totalement perdu.
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Al BatarHors ligneniveau 3
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Age: 41
Nantes
Arme(s): classique

MessageJeu 09-06-2005, 14:53
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Bon allez c'est qu'un mauvais moment à passer Wink
Et puis de toute façon c'est pas la philo qui donne le bac, j'ai bien eu 6 et j'ai eu mon bac quand meme (merci le 16 coeff:9)

_________________
"En Himalaya, dit le proverbe, les avions ne volent pas à travers les nuages car il y a des cailloux dedans ."

La marche du ciel - Alexandre Poussin et Sylvain Tesson (Excellentissime) d'oh!
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Baudtof1Hors ligneniveau 5
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Age: 54
Arme(s): BareBow - Classique

MessageJeu 09-06-2005, 15:02
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Allez les jeunes, vous allez y arriver Applause



Ou la vache je pensais jamais dire ça un jour, merde

_________________
Toxophile averti!
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DodoHors ligneniveau 6
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Age: 36
Arme(s): Classique

MessageJeu 09-06-2005, 15:47
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J'croise les doigts pour les Bachelier mais aussi les autres qui ont des exams (BEP, CAP...)!!!!!!!!
_________________
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vbjolebabHors ligne
Rédacteur
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Age: 34
Torpes
Arme(s): Classique - Poulies

MessageJeu 09-06-2005, 17:49
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bonne chance pour 2m1
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NonoHors ligneniveau 5
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Age: 36

MessageJeu 09-06-2005, 20:17
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Moi je le passe demain et je vous dit bonne chance à tous!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Lady M.Hors ligneniveau 6
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Age: 42
sans club
Arme(s): Poulies et Classique

MessageVen 10-06-2005, 13:42
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merde a tous et a toutes!!!!
vous aller voir dans queqlues années vous vous direz, le bac c'était le bon temps!! Wink
aller courage Wink
les étudiants vacanciers (sans rattrappages!! Wink ) pensent a vous!! Cool
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MarksmanHors ligneniveau 4
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1ère compagnie de Bron
Arme(s): classique

MessageVen 10-06-2005, 14:03
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moi j'ai passé le français tout-à-l'heure. C'était trop chaud, je suis tombé sur de la poésie argumentative. Avec le peu de choix dû aux sujets hermétiques, j'ai pris le commentaire mais c'est pas gagner. C'était le poème "Réponse à un acte d'accusation" de Victor Hugo. Ceux qui le connaissent pourront être d'accord avec moi pour dire que c'était pas simple.
_________________
Tenir son bras ça aide...
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Al BatarHors ligneniveau 3
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Age: 41
Nantes
Arme(s): classique

MessageVen 10-06-2005, 15:10
Répondre en citant

Heureusement que j'ai pas passer mon bac c'est année car avec la poésie j'aurai rendu copie blanche. Vous etes vraiment motivé pour les djeuns.
_________________
"En Himalaya, dit le proverbe, les avions ne volent pas à travers les nuages car il y a des cailloux dedans ."

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tamboursdubronxniveau 6
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Age: 36
Abbeville
Arme(s): poulies

MessageVen 10-06-2005, 16:03
Répondre en citant

oué moi aussi j'ai fait le commentaire d'Hugo!!!
mon plan est chelou mais bon...j'ai fait 2 copies et demi Sad on verra bien... y'a peut être pas grand chose d'intéressant...
pis on a retrouvé un sujet de L dans les poubelles (mdr oué mais bon) c'était carrément mieux!!!

_________________
Tout d'suite Tout d'suite maintenant?
Et puis d'abord de quoi jme mèle???
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Khataniveau 4
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Jonquières
Arme(s): Poulies et Classique

MessageVen 10-06-2005, 20:41
Répondre en citant

C'est ce texte, ou plutôt une partie de ce texte ???

:roll: Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes
autant de haine dans un texte que je n'ai pas compris
est-ce que quelqu'un possède la traduction en Sanskrit,
me serait salutaire, tout du moins enrichissant
avant la fin de ma vie, comprendre ses tourments
Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes

Bon j'ai essayé, poète c'est pas facile, si quelqu'un peut me donner les grandes lignes de ce qui suit Confused

Réponse à un acte d'accusation

Donc, c'est moi qui suis l'ogre et le bouc émissaire.
Dans ce chaos du siècle où votre cœur se serre,
J'ai foulé le bon goût et l'ancien vers françois
Sous mes pieds, et, hideux, j'ai dit à l'ombre : "Sois !"
Et l'ombre fut. – Voilà votre réquisitoire.
Langue, tragédie, art, dogmes, conservatoire,
Toute cette clarté s'est éteinte, et je suis
Le responsable, et j'ai vidé l'urne des nuits.
De la chute de tout je suis la pioche inepte
C'est votre point de vue. Eh bien, soit, je l'accepte ;
C'est moi que votre prose en colère a choisi ;
Vous me criez : Racca ; moi, je vous dis : Merci !
Cette marche du temps, qui ne sort d'une église
Que pour entrer dans l'autre, et qui se civilise ;
Ces grandes questions d'art et de liberté,
Voyons-les, j'y consens, par le moindre côté,
Et par le petit bout de la lorgnette. En somme,
J'en conviens, oui, je suis cet abominable homme ;
Et, quoique, en vérité, je pense avoir commis
D'autres crimes encor que vous avez omis,
Avoir un peu touché les questions obscures,
Avoir sondé les maux, avoir cherché les cures,
De la vieille ânerie insulté les vieux bâts,
Secoué le passé du haut jusques en bas,
Et saccagé le fond tout autant que la forme,
Je me borne à ceci : je suis ce monstre énorme
Je suis le démagogue horrible et débordé,
Et le dévastateur du vieil A B C D ;
Causons.
Quand je sortis du collège, du thème,
Des vers latins, farouche, espèce d'enfant blême
Et grave, au front penchant, aux membres appauvris ;
Quand, tâchant de comprendre et de juger, j'ouvris
Les yeux sur la nature et sur l'art, l'idiome,
Peuple et noblesse, était l'image du royaume ;
La poésie était la monarchie ; un mot
Etait un duc et pair, ou n'était qu'un grimaud ;
Les syllabes, pas plus que Paris et que Londre,
Ne se mêlaient ; ainsi marchent sans se confondre
Piétons et cavaliers traversant le pont Neuf ;
La langue était l'État avant quatre-vingt-neuf ;
Les mots, bien ou mal nés, vivaient parqués en castes ;
Les uns, nobles, hantant les Phèdres, les Jocastes,
Les Méropes, ayant le décorum pour loi,
Et montant à Versaille aux carrosses du roi ;
Les autres, tas de gueux, drôles patibulaires,
Habitant les patois ; quelques-uns aux galères
Dans l'argot ; dévoués à tous les genres bas,
Déchirés en haillons dans les halles ; sans bas,
Sans perruque ; créés pour la prose et la farce ;
Populace du style au fond de l'ombre éparse ;
Vilains, rustres, croquants, que Vaugelas leur chef
Dans le bagne Lexique avait marqués d'une F ;
N'exprimant que la vie abjecte et familière,
Vils, dégradés, flétris, bourgeois, bons pour Molière.
Racine regardait ces marauds de travers ;
Si Corneille en trouvait un blotti dans son vers,
Il le gardait, trop grand pour dire : Qu'il s'en aille ;
Et Voltaire criait : Corneille s'encanaille !
Le bonhomme Corneille, humble, se tenait coi.
Alors, brigand, je vins ; je m'écriai : Pourquoi
Ceux-ci toujours devant, ceux-là toujours derrière ?
Et sur l'Académie, aïeule et douairière,
Cachant sous ses jupons les tropes effarés,
Et sur les bataillons d'alexandrins carrés,
Je fis souffler un vent révolutionnaire.
Je mis un bonnet rouge au vieux dictionnaire.
Plus de mot sénateur ! plus de mot roturier !
Je fis une tempête au fond de l'encrier,
Et je mêlai, parmi les ombres débordées,
Au peuple noir des mots l'essaim blanc des idées ;
Et je dis : Pas de mot où l'idée au vol pur
Ne puisse se poser, tout humide d'azur !
Discours affreux ! – Syllepse, hypallage, litote,
Frémirent ; je montai sur la borne Aristote,
Et déclarai les mots égaux, libres, majeurs.
Tous les envahisseurs et tous les ravageurs,
Tous ces tigres, les Huns, les Scythes et les Daces,
N'étaient que des toutous auprès de mes audaces ;
Je bondis hors du cercle et brisai le compas.
Je nommai le cochon par son nom ; pourquoi pas ?
Guichardin a nommé le Borgia ! Tacite
Le Vitellius ! Fauve, implacable, explicite,
J'ôtai du cou du chien stupéfait son collier
D'épithètes ; dans l'herbe, à l'ombre du hallier,
Je fis fraterniser la vache et la génisse,
L'une étant Margoton et l'autre Bérénice.
Alors, l'ode, embrassant Rabelais, s'enivra ;
Sur le sommet du Pinde on dansait Ça ira :
Les neuf muses, seins nus, chantaient la Carmagnole ;
L'emphase frissonna dans sa fraise espagnole ;
Jean, l'ânier, épousa la bergère Myrtil.
On entendit un roi dire : "Quelle heure est-il ?"
Je massacrai l'albâtre, et la neige, et l'ivoire,
Je retirai le jais de la prunelle noire,
Et j'osai dire au bras : Sois blanc, tout simplement.
Je violai du vers le cadavre fumant ;
J'y fis entrer le chiffre ; ô terreur ! Mithridate
Du siège de Cyzique eût pu citer la date.
Jours d'effroi ! les Laïs devinrent des catins.
Force mots, par Restaut peignés tous les matins,
Et de Louis-Quatorze ayant gardé l'allure,
Portaient encor perruque ; à cette chevelure
La Révolution, du haut de son beffroi,
Cria : "Transforme-toi ! c'est l'heure. Remplis-toi
"De l'âme de ces mots que tu tiens prisonnière !"
Et la perruque alors rugit, et fut crinière.
Liberté ! c'est ainsi qu'en nos rébellions,
Avec des épagneuls nous fîmes des lions,
Et que, sous l'ouragan maudit que nous soufflâmes,
Toutes sortes de mots se couvrirent de flammes.
J'affichai sur Lhomond des proclamations.
On y lisait : "Il faut que nous en finissions
"Au panier les Bouhours, les Batteux, les Brossettes !
"À la pensée humaine ils ont mis les poucettes.
"Aux armes, prose et vers ! formez vos bataillons !
"Voyez où l'on en est : la strophe a des bâillons !
"L'ode a les fers aux pieds, le drame est en cellule.
"Sur le Racine mort le Campistron pullule !"
Boileau grinça des dents ; je lui dis : Ci-devant,
Silence ! et je criai dans la foudre et le vent :
Guerre à la rhétorique et paix à la syntaxe !
Et tout quatre-vingt-treize éclata. Sur leur axe,
On vit trembler l'athos, l'ithos et le pathos.
Les matassins, lâchant Pourceaugnac et Cathos,
Poursuivant Dumarsais dans leur hideux bastringue,
Des ondes du Permesse emplirent leur seringue.
La syllabe, enjambant la loi qui la tria,
Le substantif manant, le verbe paria,
Accoururent. On but l'horreur jusqu'à la lie.
On les vit déterrer le songe d'Athalie ;
Ils jetèrent au vent les cendres du récit
De Théramène ; et l'astre Institut s'obscurcit.
Oui, de l'ancien régime ils ont fait tables rases,
Et j'ai battu des mains, buveur du sang des phrases,
Quand j'ai vu par la strophe écumante et disant
Les choses dans un style énorme et rugissant,
L'Art poétique pris au collet dans la rue,
Et quand j'ai vu, parmi la foule qui se rue,
Pendre, par tous les mots que le bon goût proscrit,
La lettre aristocrate à la lanterne esprit.
Oui, je suis ce Danton ! je suis ce Robespierre !
J'ai, contre le mot noble à la longue rapière,
Insurgé le vocable ignoble, son valet,
Et j'ai, sur Dangeau mort, égorgé Richelet.
Oui, c'est vrai, ce sont là quelques-uns de mes crimes.
J'ai pris et démoli la bastille des rimes.
J'ai fait plus : j'ai brisé tous les carcans de fer
Qui liaient le mot peuple, et tiré de l'enfer
Tous les vieux mots damnés, légions sépulcrales ;
J'ai de la périphrase écrasé les spirales,
Et mêlé, confondu, nivelé sous le ciel
L'alphabet, sombre tour qui naquit de Babel ;
Et je n'ignorais pas que la main courroucée
Qui délivre le mot, délivre la pensée.

L'unité, des efforts de l'homme est l'attribut.
Tout est la même flèche et frappe au même but.


Donc, j'en conviens, voilà, déduits en style honnête,
Plusieurs de mes forfaits, et j'apporte ma tête.
Vous devez être vieux, par conséquent, papa,
Pour la dixième fois j'en fais meâ culpâ.
Oui, si Beauzée est dieu, c'est vrai, je suis athée.
La langue était en ordre, auguste, époussetée,
Fleurs-de-lis d'or, Tristan et Boileau, plafond bleu,
Les quarante fauteuils et le trône au milieu ;
Je l'ai troublée, et j'ai, dans ce salon illustre,
Même un peu cassé tout ; le mot propre, ce rustre,
N'était que caporal : je l'ai fait colonel ;
J'ai fait un jacobin du pronom personnel,


Du participe, esclave à la tête blanchie,
Une hyène, et du verbe une hydre d'anarchie.
Vous tenez le reum confitentem. Tonnez !
J'ai dit à la narine Eh mais ! tu n'es qu'un nez !
J'ai dit au long fruit d'or : Mais tu n'es qu'une poire !
J'ai dit à Vaugelas Tu n'es qu'une mâchoire !
J'ai dit aux mots : Soyez république ! soyez
La fourmilière immense, et travaillez ! Croyez,
Aimez, vivez ! – J'ai mis tout en branle, et, morose,
J'ai jeté le vers noble aux chiens noirs de la prose.
Et, ce que je faisais, d'autres l'ont fait aussi ;
Mieux que moi. Calliope, Euterpe au ton transi,
Polymnie, ont perdu leur gravité postiche.
Nous faisons basculer la balance hémistiche.
C'est vrai, maudissez-nous. Le vers, qui, sur son front
Jadis portait toujours douze plumes en rond,
Et sans cesse sautait sur la double raquette
Qu'on nomme prosodie et qu'on nomme étiquette,
Rompt désormais la règle et trompe le ciseau,
Et s'échappe, volant qui se change en oiseau,
De la cage césure, et fuit vers la ravine,
Et vole dans les cieux, alouette divine.


Tous les mots à présent planent dans la clarté.
Les écrivains ont mis la langue en liberté.
Et, grâce à ces bandits, grâce à ces terroristes,
Le vrai, chassant l'essaim des pédagogues tristes,
L'imagination, tapageuse aux cent voix,
Qui casse des carreaux dans l'esprit des bourgeois ;
La poésie au front triple, qui rit, soupire
Et chante ; raille et croit ; que Plaute et que Shakspeare
Semaient, l'un sur la plebs, et l'autre sur le mob ;
Qui verse aux nations la sagesse de Job
Et la raison d'Horace à travers sa démence ;
Qu'enivre de l'azur la frénésie immense,
Et qui, folle sacrée aux regards éclatants,
Monte à l'éternité par les degrés du temps,
La muse reparaît, nous reprend, nous ramène,
Se remet à pleurer sur la misère humaine,
Frappe et console, va du zénith au nadir,
Et fait sur tous les fronts reluire et resplendir
Son vol, tourbillon, lyre, ouragan d'étincelles,
Et ses millions d'yeux sur ses millions d'ailes.


Le mouvement complète ainsi son action.
Grâce à toi, progrès saint, la Révolution
Vibre aujourd'hui dans l'air, dans la voix, dans le livre ;
Dans le mot palpitant le lecteur la sent vivre ;
Elle crie, elle chante, elle enseigne, elle rit.
Sa langue est déliée ainsi que son esprit.
Elle est dans le roman, parlant tout bas aux femmes.
Elle ouvre maintenant deux yeux où sont deux flammes,
L'un sur le citoyen, l'autre sur le penseur.
Elle prend par la main la Liberté, sa sœur,
Et la fait dans tout homme entrer par tous les pores.
Les préjugés, formés, comme les madrépores,
Du sombre entassement des abus sous les temps,
Se dissolvent au choc de tous les mots flottants,
Pleins de sa volonté, de son but, de son âme.
Elle est la prose, elle est le vers, elle est le drame ;
Elle est l'expression, elle est le sentiment,
Lanterne dans la rue, étoile au firmament.
Elle entre aux profondeurs du langage insondable ;
Elle souffle dans l'art, porte-voix formidable ;
Et, c'est Dieu qui le veut, après avoir rempli
De ses fiertés le peuple, effacé le vieux pli
Des fronts, et relevé la foule dégradée,
Et s'être faite droit, elle se fait idée !

_________________
L'archer a un point commun avec l'homme de bien : quand sa flèche n'atteint pas le centre de la cible, il en cherche la cause en lui-même.
(Confucius)
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Leito
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Age: 16

MessageSam 11-06-2005, 18:54
Répondre en citant

oui ne n'éatit qu'une partie de ce texte !! heureusement d'ailleur !!

Personnelement, une fois que j'ai lu ce texte et que j'ai vu que 2 sujets sur les trois portais sur celui ci j'ai commencé à baliser car j'avou avoir eu baucoups de mal à cerner ce qu'il voulait dire ... et je ne suis pas le seul, même les balaise de ma classe ont eut du mal ... on verra bien ce que ca donne et de toute facon, y'aurra l'oral pour rattraper, c'est que du par coeur !!

@+

Et bonne chance à tous pour l'oral de francais et tout les terminals !!

_________________
"Triste époque que celle où il est plus difficile de briser un préjugé qu'un atome." A.Einstein
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tamboursdubronxniveau 6
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Age: 36
Abbeville
Arme(s): poulies

MessageSam 11-06-2005, 21:00
Répondre en citant

c'était cette partie de texte:


Les mots, bien ou mal nés, vivaient parqués en castes ;
Les uns, nobles, hantant les Phèdres, les Jocastes,
Les Méropes, ayant le décorum pour loi,
Et montant à Versaille aux carrosses du roi ;
Les autres, tas de gueux, drôles patibulaires,
Habitant les patois ; quelques-uns aux galères
Dans l'argot ; dévoués à tous les genres bas,
Déchirés en haillons dans les halles ; sans bas,
Sans perruque ; créés pour la prose et la farce ;
Populace du style au fond de l'ombre éparse ;
Vilains, rustres, croquants, que Vaugelas leur chef
Dans le bagne Lexique avait marqués d'une F ;
N'exprimant que la vie abjecte et familière,
Vils, dégradés, flétris, bourgeois, bons pour Molière.
Racine regardait ces marauds de travers ;
Si Corneille en trouvait un blotti dans son vers,
Il le gardait, trop grand pour dire : Qu'il s'en aille ;
Et Voltaire criait : Corneille s'encanaille !
Le bonhomme Corneille, humble, se tenait coi.
Alors, brigand, je vins ; je m'écriai : Pourquoi
Ceux-ci toujours devant, ceux-là toujours derrière ?
Et sur l'Académie, aïeule et douairière,
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Et sur les bataillons d'alexandrins carrés,
Je fis souffler un vent révolutionnaire.
Je mis un bonnet rouge au vieux dictionnaire.
Plus de mot sénateur ! plus de mot roturier !
Je fis une tempête au fond de l'encrier,
Et je mêlai, parmi les ombres débordées,
Au peuple noir des mots l'essaim blanc des idées ;
Et je dis : Pas de mot où l'idée au vol pur
Ne puisse se poser, tout humide d'azur !
Discours affreux ! – Syllepse, hypallage, litote,
Frémirent ; je montai sur la borne Aristote,
Et déclarai les mots égaux, libres, majeurs.
Tous les envahisseurs et tous les ravageurs,
Tous ces tigres, les Huns, les Scythes et les Daces,
N'étaient que des toutous auprès de mes audaces ;
Je bondis hors du cercle et brisai le compas.
Je nommai le cochon par son nom ; pourquoi pas ?



perso j'ai du le lire 2/3 fois attentivement pour le comprendre, ça allait mais la fin c'était chelou Confused


j'ai parlé de la révolution la dedans, et quand j'en ai parlé autour de moi ils m'ont pris pour une folle Confused z'en pensez quoi?

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Et puis d'abord de quoi jme mèle???
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Leito
Rédacteur
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Age: 16

MessageSam 11-06-2005, 21:43
Répondre en citant

Moi aussi j'ai pris le comentaire.

Après, parlé de révolution, je ne pense pas, moi j'ai surtout insisté sur le fait que Hugo était contre les "normes poétiques" misent en place : "Je bondis hors du cercle et brisai le compas." Et puis il parle aussi de l'égalité des mots car certains mots étaient considérés comme non poétiques ...
J'ai aussi dis que c'était un homme engagé dans ses idées (je savais plus quoi mettre) parce qu'il dit :
"Tous les envahisseurs et tous les ravageurs,
Tous ces tigres, les Huns, les Scythes et les Daces,
N'étaient que des toutous auprès de mes audaces "

Voilà, vous avez mis quoi vous ??

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"Triste époque que celle où il est plus difficile de briser un préjugé qu'un atome." A.Einstein
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Al BatarHors ligneniveau 3
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Age: 41
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Arme(s): classique

MessageLun 13-06-2005, 8:20
Répondre en citant

et ben dis donc, pas facile le sujet cette année.Bon nombre de lycéen n'ont pas assez de culture générale pour comprendre ce texte.De la à parler de révolution!!!! Rolling Eyes . Il me semble que voltaire,racine et moliére était déja mort avant que la révolution ne naisse donc il n'y a aps d'analogie possible, si tu as fait clairement référence à 1789 tu es foutu si tu es resté vague on pourra assimiler sa à la révolution des mots (racine contre moliére par exemple)
_________________
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