Alcool et tir à l'arc

Ven 29-11-2002, 9:53

Mon lapin,
soignes tes apostrophes, parce que tes commentaires sont intéressants mais difficile à lire. Very Happy

Bon, trève de plaisanterie, on n'a jamais dit que le tir à l'arc était un repaire d'alcoolique. Le problème, c'est qu'on est tous très énervé par le comportement d'UNE personne, compétiteur et arbitre, participant régulièrement aux championnats de France. Ce personnage ne se sépare jamais de son litron de pinard, même en compétition et fume comme une cheminée d'usine. Aucune sanction n'est prise pour recadrer son comportement (mais j'espère bien être contredit sur ce point).
Les contrôles anti-dopage à l'entrainement? Laisse moi rire, il ne font peur à personne. Personnellement, je fait de la compétition depuis 4 ans maintenant, et je n'ai vu qu'une seule fois un contrôle au cours d'une compétition: au chp de france en salle à Cherbourg cette année. C'est peu. Manque de moyen ou laxisme? je pense plutôt au manque de moyen. Mais quand l'état de cette personne est régulièrement constaté par les compétiteurs, les organisateurs et les autres arbitres, que faut-il en penser?

Ven 29-11-2002, 9:58

qu'il ne faut pas allumer ça cigarette lorsque il est devant toi et qu'il a le vent dans le dos. Laughing

Ven 29-11-2002, 11:57

Si le problème concerne une seule personne il faut le dire et peut être porter réclamation lors de compétition, le jury d'appel n'est pas là que pour régler des problèmes de tir, mais de veuillez aussi à régularité des archers (dopage).

Quant à la bonne image du tir à l'arc, c'est effectivement le rôle de la fédé mais aussi le notre. Si il y a un problème ne tournons pas en rond en laissant courrir des sous-entendus (c'est à mon avis le cas actuellement).

Nous sommes tous à la recherche de sponsors pour notre sport et si l'un d'eux regarde notre forum quel peut être sa réaction (1:positive, il peut se dire que nous cherchons à rendre notre sport propre. 2: il peut se dire aussi que notre sport n'est pas propre).

Si l'on évoque un problème comme celui-ci, il faut être clair. On est pas obligé de dire des noms, mais de préciser que ce problème concerne un nombre d'individus limité.

Ven 29-11-2002, 12:11

A mon avis, Roger-Rabit a à la fois raison et tort...

Raison parce qu'aujourd'hui les forums sont une galerie objective de ce qui se passe et quand on ne connait pas, le premier réflexe c'est d'aller passer qq temps sur Internet pour se faire une idée (Hi-Fi, voiture, cinéma, matériel informatique...). C'est quasiment gratuit et on ne met pas longtemps à trouver "l'envers du décors" ! C'est une des deux raisons pour lesquelles je pense que la fédé ne mettra pas les doigts dans les forums (l'autre raison étant, à mon avis toujours, que les systèmes décisionnaires sont archaïques et complexes et ont du mal à refléter les opinions des archers).

Tort parcequ'en France on ne règle pas les problèmes en légiférant et en coupant la tête des récalcitrants comme au moyen âge (d'ailleurs on ne coupe plus les têtes, mais c'est relativement récent...). On vit dans une société d'image et de négociation ! Parfois çà gratouille, parfois çà fait un peu mal, mais l'évolution durable des mentalités se fait par la base, pas par le haut... L'image d'Epinal institutionnelle trouve ses limites dans l'accueuil des des débutants dans le club de base, et çà la meilleure communication fédérale n'y changera rien !

A+

Ven 29-11-2002, 12:15

j'aime bien les post de laurent donc rien de plus à dire.

Ven 29-11-2002, 13:06

Gilles,
Tu dis que le cas le plus grave ne concerne qu'une seule personne. Dans ce cas il y a une chose à faire, lors d'un concours où cette personne est en état d'ébriété avancée (ou pas), il y a d'autres arbitres avec lui ou s'il est compétiteur, il y a des arbitres, tu portes, avec d'autres personnes si tu veux, réclamation officiellement.
Rappel : une réclamation doit être portée sur papier et le ou les demandeurs doivent être identifiés. (pas d'anonymat), ça c'est dans le cas où un jury d'appel est constitué lors du concours (rare sur les qualificatifs simples). Dans le cas où il n'y a pas de jury d'appel constitué, lors de ce concours, tu peux établir une sorte de pétition relevant de l'état de la personne et la faire joindre au rapport d'arbitrage, rien n'empêche d'en envoyer un exemplaire au comité régional, où la commission de discipline peut être convoquée pour prendre une éventuelle décision. Ce n'est que la commission de discipline qui peut agir dans ce cas.

Conclusion, ne dites pas qu'on ne peut rien faire, tout existe pour que quelque chose soit fait, le tout c'est le déclencheur.
Le contrôle anti-dopage, est fait par les médecins de l'administration de tutelle (MJS), sur demande soit de cette administration soit sur demande de la fédération concernée (FD, Ligue, CD). Le coût de ce contrôle est à la chage du demandeur, je crois savoir que c'est très élevé.
Je sens tout de suite la réplique qui va dire, c'est à la FFTA de le faire, c'est un peu facile de le dire.
Compte tenu du nombre de clubs, pourquoi choisir un club plutôt qu'un autre pour ce qui concerne le contrôle aux entraînements.
C'est aussi pour cette raison (entre autres) qu'il y a un calendrier fédéral qui est transmis à l'administration afin qu'elle ait connaissance des lieux de compétition, autrement dit, toute compétition est susceptible de voir débarquer un contrôleur.

Ven 29-11-2002, 14:41

Patrick, ce que tu proposes a déjà été fait à plusieurs reprises (c'est un autre arbitre qui me l'a dit) apparemment sans résultat probant. Je ne connais pas les circonstances exactes des précédents rapports à la commission de discipline, mais c'est plutôt décourageant de se lancer dans une nouvelle procédure.

Ven 29-11-2002, 14:56

Pas si sûre !!!!!!
En tant que président de département, j'ai du fournir des nom de personnes pour composer le jury de la commission de discipline, à chaque convocation de cette commission, 1 fois en 2001, et 1 fois en 2002, pas encore en 2003, (j perle en année sportive). Il faut savoir que cette commission ne demande pas à se réunir car ce n'est pas de guaité de coeur qu'elle le fait.
Avant qu'un cas soit présenté en commission de discipline, le comité directeur de la ligue en est informé, pas sur le fond mais sur la forme. Jamais le cas d'alcoolisme n'a été évoqué, c'est pour cela que je ne suis pas certain que la réponse qui t'a été donnée par l'arbitre soit exacte. Peut être confont-il en avoir parlé à la commission arbitres (encore que !!!!) et en avoir soumis le cas à la commission de discipline, ce qui est totalement différent.
La commission arbitre est composée exclusivement d'arbitres alors que la commission de discipline est plutôt "paritaire", présidents de clubs et/ou archers impliqués dans le fonctionnement.
Si tu veux agir, ne te gênes pas

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