taz.39 niveau 5Age: 59 C.G.C (Club des Gauchers Contrariants)
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pour la musculation,
Dans un geste sportif, il y a tout un tas de muscles qui travaillent en synergie. bien souvent ce n'est qu'à cause d'un ou deux muscles sur cette ensemble que l'on ne peut pas progresser.
Il suffit en effet que l'un d'entre eux soit plus faible pour que rapidement il tétanise, amène des tremblements qui compromettent la belle stabilité.
Ces muscles un peu plus faibles agissent en tant que facteurs limitant.
La musculation "traditionnelle" a ces limites, car au cours des répétitions, très rapidement ces muscles (facteurs limitant) arrivant à saturation sont remplacés par d'autres muscles agonistes (= qui font le même boulot), ce qui limite les progrès.
L'entrainement avec pré-fatigue des muscles agonistes plus forts semble être une méthode qui permette de progresser rapidement sur ces facteurs limitant.
On commence par une série spécifique aux muscles les plus forts avant de passer immédiatement sur une série de mouvements le plus proche du geste sportif recherché.
Les muscles les plus forts, déjà fatigués, ne peuvent compenser la fatigue des muscles les plus faibles et la série de répétitions est donc beaucoup plus efficace.
seul problème : il faut :
1- arriver à déterminer précisément quels sont les muscles qui travaillent (ex : pour le bras/épaule de corde lors de la mise en tension)
2- déterminer le(s) muscle(s) facteurs limitant.
après, pour le reste c'est que du connu ....
dans l'exemple ci-dessus, je verrai bien, rhomboïde, grand rond et petit rond comme facteurs limitant face au grand dorsal et trapèze qui eux sont bien plus puissants. |
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| E=cap Rédacteur Age: 61 Le même depuis 34 ans Arme(s): Classique
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Je n’ai pas trouvé d’intérêt, à la musculation proprement dite, après 7 années passées à l’Insep et environ 5 heures de musculation par semaine, avec des appareils, mais sans charge importante. Le résultat de ce travail ne m’a jamais fait progresser en tir à l’arc et je trouve beaucoup plus efficace d’utiliser son arc pour faire du renforcement musculaire pour métriser sa puissance d’arc en tournoi.
Par contre le footing est certainement, pour ceux qui peuvent en faire, un complément indispensable pour avoir de la tonicité et une meilleure résistance au stress grâce à un cœur qui fonctionne bien voir mieux que les tireurs à l’arc sédentaires. Ma vision des nouveaux champions dans notre sport, ne va pourtant pas dans ce sens. Les meilleurs tireurs du monde ayant une surcharge pondérale d’au moins 10 kgs, il semble me rappeler que j’avais fait des statistiques sur les derniers JO et que les hommes en moyennes mesuraient 1m78 pour 80kgs, avec un podium par équipe qui comportait au moins 7 des 9 athlètes autour ou au dessus des 90 kgs.
Difficile donc de faire du footing lorsque l’on dépasse les 80 kgs, les chevilles et les genoux étant soumis à rude épreuve.
Concernant un programme d’entrainement, pour ceux qui travaillent (tireurs amateurs salariés), j’ai testé sur de longues années des plannings d’entrainement avec des charges différentes entre les périodes de compétition et les périodes d’entrainement, sans avoir constaté malheureusement un effet positif à ce type de préparation. J’ai même utilisé les méthodes russes, d’ entrainement en pyramide, mais cela n’a pas l’air d’être bien efficace pour un sport de répétition ou la partie physique, n’est pas prépondérante, nous ne faisons pas plus d’effort à la première flèche qu’à la dernière, la puissance de l’arc ne changeant pas pendant la compétition. J’en suis venu à constater, qu’il n’y avait pas de plan d’entrainement magique pour les sports de précision, j’ai discuté de longues heures avec beaucoup de champions du Monde et Olympiques dans différentes disciplines de tir, sans avoir eu de réponse à mes interrogations concernant leur méthode pour être en forme le jour J. La moins pire des solutions, étant de conserver une qualité de tir tout au long de l’année et d’avoir un travail régulier qui reste en adéquation avec sa vie familiale et professionnelle.
Ce constat est assez dépriment, car comment construire une saison ?
Je vois l’année coupée en deux, l’hiver à 18 mètres et l’été à 70 mètres, avec par rapport à mes objectifs septembre/octobre sans tournoi et mars/avril aussi tranquille, ces deux périodes permettent pour la première de travailler, voir changer, un point technique important et de l’automatiser pour pouvoir ensuite tester en salle si la modification est utile et la seconde pour mettre au point du nouveau matériel pour performer aux longues distances.
Le reste du temps, je consacre mon temps d’entrainement régulièrement comme un métronome sans avoir à me poser de questions sur la charge à fournir chaque soir car la semaine type ne varie pas beaucoup.
Il faut toujours avoir une journée de repos par semaine, qui elle, peut changer en fonction du calendrier des tournois, en général, j’aime avoir un break, la veille de la compétition, pour avoir envie de tirer et reposer un peu les doigts de corde.
J’alterne un jour sur deux, du travail de répétition sur visuel et un travail de vérification sur cible à une distance officielle pour voir si la qualité de tir est bien là, avec des volumes de 200 flèches par entrainement.
Deux footings de 35 à 45 minutes sont aussi au programme chaque semaine, callés les jours d’entrainement sur visuel les semaines de tournoi, 3 footings dont un, le week-end les semaines sans tournoi.
Mais finalement, le moment le plus payant, malgré ce travail, c’est d’accumuler le nombre de départs le week-end en compétition. Même si cela peut faire bondir les entraineurs professionnels, les années ou j’ai le plus progressé, sont celles ou j’ai fait entre 2 voir 4 départs par week-end (et même plus) car le stress, l’ambiance du concours, la patience, ne se concrétisent qu’en tournoi.
Donc le meilleur programme d’entrainement, ne sera jamais celui imposé par un entraineur, mais celui qui collera à ses contraintes de la vie, inutile de tirer des plans sur la comète, c’est comme vouloir arrêter de fumer, s’il n’y a pas une réelle volonté de travailler sur le long terme, c’est une perte de temps.
Il y a un critère qui peut guider à trouver la bonne solution, c’est d’établir un objectif.
Les moyens ne seront pas les mêmes si l’on veut devenir champion de son département ou champion de France. Mais ma vision du tir à l’arc est un peu différente de beaucoup de tireurs, ma seule motivation est de progresser encore et toujours, car c’est un des rares objectifs qui n’est pas lié à la performance des autres, si le travail a été bien fait, j’aurai ma progression (récompense), si les autres tireurs ont mieux travaillé, sont plus doués, je n’ai pas de levier pour combattre cette réalité, alors qu’améliorer son score, sa moyenne est un objectif accessible, le reste étant du bonus.
Le tir à l’arc est un sport curieux, il existe parfois de longues saisons sans aucune progression, malgré un travail sérieux, alors il faut mettre un coup de pieds dans sa routine et chercher d’autres solutions pour évoluer, la seule règle, c’est de ne jamais se décourager !
Et puis, il y a des récompenses parfois qui tombent alors que l’on ne les attend pas, l’année du service militaire (à oui, cela n’existe plus), l’arrivée d’un bébé, un changement de travail ou les heures devant sa cible se sont réduites comme peau de chagrin, et les footings quasi inexistants, et la c’est le score, le titre qui arrive alors que ce n’est pas vraiment mérité, il faut alors se dire que c’est le travail passé qui renvoie l’ascenseur … et prendre cette récompense pour rebondir et chercher à aller encore un peu plus de l’avant. |
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