E=cap Rédacteur Age: 61 Le même depuis 34 ans Arme(s): Classique
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J’utilise le pouce derrière le SCM depuis près de 30 ans, j’ai appris à tirer sans cette aide, et effectivement avant cet ancrage solide, je poussais pour passer le clicker et pas seulement, les doigts de corde aussi me permettaient de jouer comme avec un décocheur en utilisant les fléchisseurs puis au moment du click, activation illusoire des muscles extenseurs des doigts. Pourquoi illusoire, parce qu’il est impossible d’aller plus vite que la corde…
Avec le pouce derrière de SCM, au début, c’est grâce aux pointes coupées à 45 degrés des flèches Beman que j’ai appris à régler le placement de mon pouce en contrôlant visuellement l’allonge. Je ne poussais plus du tout pour passer le clicker, il fallait au moins qu’une des parties soient fixes. Mais n’ayant pas de moteur pour passer le ou les derniers mm, les doigts de corde ont continués de jouer au décocheur (et cela marchait plutôt pas mal, mais plus moyen de progresser).
Puis, j’ai commencé, il était temps, d’essayer de tirer avec le dos, d’arrêter d’utiliser mon décocheur… il a fallu d’abord comprendre et trouver le moment magique ou la puissance tient toute seule, la pouce vient se placer discrètement derrière le SCM, sans que la tête bouge. C’est seulement la connaissance de mon allonge au millimètre près et d’un placement très solide du bras d’arc par un armement qui vient le bloquer dans sa cavité puis un maintien en contractant le tricep.
Ce qui compte, c’est de mettre en place un moteur qui fonctionne à chaque fois que l’on veut que la flèche parte. Trouver le moment ou la puissance tient toute seule, permet d’avoir la main de corde décontractées, certains tireurs réussissent rapidement ce changement d’ancrage, pour d’autres c’est un peu plus long.
Tout cela pour dire que je ne suis pas fan d’utiliser le bras d’arc pour pousser vers la cible. _________________ We never surrender! en hommage aux victimes du 13/11/2015 à Paris et sa banlieue |
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